Noyelles-sur-mer

Réveil avec les Hensons

Alors que le brouillard matinal de ce mois de Septembre disparait peu à peu, les chevaux Henson émergent de la brume et le troupeau profite des premières lueurs du jour. Nous sommes dans la pâture humide à Noyelles-sur-mer, et tout est encore très calme en ce début de journée. A cette heure la route panoramique est encore peu fréquentée. Les chevaux paissent tranquillement et se déplacent paisiblement entre les bancs de brume qui restent accrochés au sol alors que le ciel rosit. Un sentiment de quiètude règne tout autour de la pâture. Les bruits sont assourdis et c’est magnifique de voir les chevaux évoler ainsi calmement.

Le Cimetière chinois de Nolette

Le cimetière chinois de Nolette est un lieu de mémoire méconnu de la Première Guerre mondiale. Situé à Noyelles-sur-Mer, en baie de Somme, il abrite les tombes de 842 travailleurs civils chinois employés par l’armée britannique pendant le conflit.

Pendant la Première Guerre mondiale, Noyelles abrita en effet une importante base arrière britannique dont un grand camp de coolies (travailleurs immigrés chinois). Ces derniers furent recrutés par l’armée britannique entre 1917 et 1919 dans le cadre du corps de travailleurs chinois (en anglais, Chinese Labour Corps), pour des tâches de manutention à l’arrière du front. Ils étaient affectés à des tâches pénibles et dangereuses, telles que le terrassement de tranchées, le ramassage des soldats morts sur le champ de bataille, le déminage des terrains reconquis, la blanchisserie, les services de santé auprès des malades, en particulier ceux atteints de la grippe espagnole.

Les conditions de vie des travailleurs chinois étaient souvent difficiles. Ils étaient soumis à un régime de travail très dur et étaient souvent mal nourris. De nombreux hommes sont morts d’épuisement, de maladie ou d’accidents.

Le cimetière chinois de Nolette est un lieu de mémoire important qui rend hommage à ces travailleurs qui ont contribué à l’effort de guerre britannique. Il est un symbole de la collaboration entre la Chine et la Grande-Bretagne pendant la Première Guerre mondiale.

Beaucoup des hommes enterrés à Nolette sont morts d’une épidémie de choléra qui a sévi dans le camp, de la grippe espagnole en 1918-1919 ou de la tuberculose, voire tués dans les zones de combat.

Source : Le cimetière chinois de Nolette en Picardie – Yassine Chaïb

Noyelles-sur-mer, au cœur de la baie de Somme

Voici une série de photographies réalisées près de Noyelles-sur-mer, en fond de baie, au coeur de la baie de Somme. En longeant la voie ferrée au petit matin, ou en survolant la zone avec le drone, c’est toute l’ambiance des marais qui se révèle à nous. La brume matinale se colore des teintes chaudes du petit matin et les silhouettes des canards, Tadornes de Belon, cygnes et autres oiseaux se découpent dans le contre-jour. Petit à petit les passereaux se mettent à chanter, la route panoramique toute proche est encore déserte et le bruit de la circulation ne couvre pas leurs mélodies à cette heure matinale.

Vu d’en haut, les ombres des arbres s’allongent dans la brume et c’est tout une partie du marais de Blanquetaque qui s’offre à la vue. Les petits nuages se reflètent dans les mares, Noyelles s’éveille peu à peu…

Matins brumeux en Baie de Somme

Le canal de la Somme en Baie de Somme par un petit matin brumeux

Voici une série de photographies réalisées par de froides matinées de printemps en baie de Somme. Il s’agit des renclôtures, ces polders qui s’étendent de l’autre côté de la digue de la route panoramique, entre Pinchefalise et Noyelles-sur-mer. Les vues aériennes sont réalisées avec le drone. Prendre ainsi un peu de hauteur permet de passer au dessus de la couche de brume et de brouillard. On découvre alors les pâtures recouvertes de coton, la brume ondulant et épaississant au grès du vent et du soleil qui réchauffe peu à peu les sols et l’atmosphère. Ce sont des paysages oniriques qui diffèrent totalement de la perception habituelle que l’on peut avoir de cet environnement.

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