Du côté de la baie d’Authie

Un petit tour en baie d’Authie pour cette série de photos, côté sud avec Fort-Mahon et côté nord à Berck-sur -mer sur la côte d’Opale cette fois. Ici la marée basse dévoile la plage immense ou bien les bancs de sable avec les méandres dessinés par le ruissellement de l’eau. Vu du ciel, le spectacle est magnifique le long de l’Authie et de son cours sinueux, ou encore auprès du cordon de dunes en Picardie MAritime. Et comme chez nous le soleil se couche sur la mer, le crépuscule est souvent un spectacle magnifique dont on a bien du mal à se lasser !

Pour ceux qui ne connaissent pas, la baie d’Authie s’étend entre le Pas-de-Calais et la Somme, et constitue une vaste échancrure d’eau, de sable et de mollières d’environ 2 000 hectares. Moins célèbre que sa voisine, la baie de Somme, elle n’en possède pas moins une beauté singulière, plus discrète, presque secrète. C’est une baie en mouvement, sculptée jour après jour par le souffle du vent et le va-et-vient des marées. Le ciel y est traversé d’ailes : avocettes, courlis, tadornes, tandis que les phoques, fidèles, se reposent sur les bancs de sable à marée basse.

La baie d’Authie, territoire entre mer et terre, est un espace vivant mais aussi fragile, dont la gestion demande une attention constante. Classée en partie en zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), elle fait l’objet de suivis réguliers et de mesures de préservation portées par divers acteurs : Conservatoire du littoral, Parcs naturel régional, communes riveraines et associations locales. L’objectif est d’y concilier la protection des milieux naturels avec les activités humaines – pêche à pied, tourisme,… – en veillant à ne pas rompre l’équilibre subtil de ce paysage.

Le rythme de la baie est donné par les marées, puissantes et déterminantes. Deux fois par jour, la mer s’avance profondément dans l’estuaire, recouvrant les vasières et les bancs de sable avant de se retirer, parfois sur plusieurs kilomètres. Ces mouvements incessants modèlent la géographie du lieu : la mer grignote parfois les dunes, déplace les bancs, redessine le lit du fleuve.

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