marais

L’envol du Héron

Voici une nouvelle fois une séance d’affût-photo au marais du Crotoy en Baie de Somme.Je guettais ce magnifique héron cendré depuis de longues minutes lorsqu’il a décidé de s’envoler et de se rapprocher de quelques mètres. Il n’y a eu qu’à déclencher en tentant de garder le collimateur sur l’œil de l’oiseau pendant que la rafale de photos se déroulait. Ces fois çà casse, mais quand çà passe, çà donne des images très dynamiques. Voir la série ci-dessous.

 

Grande aigrette

Grande_aigrette_10_03_2015_025-border

Voici une série d’images réalisées avec une grande aigrette particulièrement peu farouche au marais du Crotoy. J’en ai profité pour passer quelques heures à l’observer pêcher avec sa technique très efficace : du pied elle agite le fond de l’étang pour débusquer le poisson et ensuite le bec agit comme un poignard, souvent fatal… Ce fût une grande chance de pouvoir ainsi observer cet oiseau si beau avec cette touche de vert au dessus du bec…

Héron d’un jour…

Heron_cendre_17_05_2014_034-border

 

Une petite série de photos de ce héron cendré qui avait pris ses habitudes au marais du Crotoy. Idéalement éclairé dans la lumière du petit matin, l’oiseau est venu promener son reflet dans l’eau à portée de mon objectif. J’avoue avoir connu une certaine satisfaction en réussissant à anticiper son envol par deux fois, pour des images assez dynamiques.

Phragmite des joncs

Phragmite_des_joncs _04_05_2013_001-border

 

Le phragmite des joncs se rencontre assez facilement dans les marais car il vient chanter à tue-tête en haut des roseaux lorsque l’on pénètre sur son territoire. Facétieux, il se permet même d’imiter le chant d’autres passereaux !

Phragmite_des_joncs _04_05_2013_002-border

Cygne noir (Black swan)

On le croise de temps sur nos étangs, sans trop bien connaître son histoire… En effet, à l’origine le cygne noir vient de l’Australie et de la Tasmanie, il a également été introduit en Nouvelle-Zélande. Ce n’est qu’aux  XIXe et XXe siècles, qu’il a été exporté dans différents pays à titre d’oiseau d’ornement des plans d’eau et certains individus sont aujourd’hui en totale liberté chez nous. Contrairement aux autres cygnes, le cygne noir est étonnamment tolérant à l’égard de ses congénères. Ainsi, en territoire australien, il niche en colonies très denses sur les grands lacs peu profonds qu’il affectionne particulièrement.

Le cygne noir ne se nourrit que de végétaux qu’il mange en nageant en immergeant la tête et le cou pour atteindre les plantes sous la surface.

Avant l’arrivée des européens, le cygne noir était répandu et commun dans toute l’Australie. Les colons le chassant pour sa chair, ses effectifs méridionaux s’effondrèrent. Ce grand oiseau noir était une cible facile, surtout pendant la mue qui lui interdit le vol. Les populations des zones à l’écart continuèrent à prospérer, de même que celles introduites en Nouvelle-Zélande. Grâce à cela, une fois sa protection décidée, le cygne noir a pu rapidement reconstituer ses effectifs et a regagné la plupart du terrain perdu. Aujourd’hui, la population mondiale est estimée entre 300 000 et 500 000 individus. (source :

Retour en haut