côte picarde

Crépuscule en haut des falaises d’Ault…

C’est une promenade qui commence en haut des falaises, au départ de Ault, avec une jolie vue sur la ville et sur le hâble en arrière-plan. Très vite on arrive face aux panneaux qui signalent les risques d’éboulement et le danger de se retrouver au pied des falaises plus vite que prévu, et là, c’est à chacun de voir s’il souhaite continuer…

Le sentier côtier longe la falaise sur quelques kilomètres, jusqu’à Mers-les-Bains et il offre de belles perspectives sur le littoral au grès de ses tours et détours… Quelques vaches regardent passer les randonneurs, comme d’autres les trains…

Le crépuscule vient comme une récompense, et illumine les falaises tout en colorant le ciel…

Mais déjà la nuit tombe et il faut songer à rentrer en profitant des dernières lueurs du crépuscule…

Etourneaux…

Quelques photos d’étourneau, cet oiseau si commun mais si joli… Ici dans les pâquerettes et les lotiers au Hâble d’Ault.

 

Un soir à Cayeux…

Une série de photos réalisées il y a une dizaine de jours à Cayeux-sur-mer… Le ciel chargé laisse passer quelques rayons du soleil couchant sur l’horizon. La météo capricieuse et l’heure tardive ont poussé les touristes à déserter le chemin des planches qui retrouve son ambiance « hors-saison »…

Seuls quelques irréductibles viennent quand même profiter du camaïeu de couleur qui illumine le ciel quelques minutes, le temps que le soleil disparaisse et fasse place à la nuit.

Les lapins du hâble d’Ault

La partie sud du hâble d’Ault est constituée de vastes prairies graveleuses, et l’herbe rase et la multitude de petites crottes rondes traduisent rapidement la présence et l’abondance de la population de lapins de garenne. Les terriers représentent des zones d’une dizaine de mètres de diamètre dans lesquelles la terre est retournée et où les ouvertures sont multiples. Chaque terrier abrite de 20 à 30 lapins au moins et ils sont espacés de quelques centaines de mètres. Lorsque que l’on approche d’un de ces terriers, on observe rapidement une kyrielle de lapins venant de toutes les directions et convergeant vers ce terrier afin de s’y réfugier. Une fois à proximité immédiate d’une ouverture, la plupart de ces animaux stoppent leur course et observent si la menace se précise ou pas, et se rapprocher encore fait disparaitre tout ce petit monde.

Pour autant, l’attente n’est généralement pas bien longue, et au bout d’une quinzaine de minutes on  aperçoit les premières oreilles pointer des orifices du terrier. Ce sont toujours les lapereaux qui sortent les premiers, l’insouciance de la jeunesse peut-être ! Après une période d’observation de l’intrus, ils reprennent rapidement leurs activités préférées : sieste au soleil, courses-poursuites, toilette et grignotage… Les adultes sont plus farouches et ceux qui se risquent à l’extérieur approchent rarement l’affût.

Vous l’aurez compris, le hâble d’Ault est un site d’une grande richesse et il est possible de continuer la promenade vers l’intérieur des terres entre les pâtures humides qui abritent d’autres espèces. La flore, la faune, les insectes et les batraciens sont autant de sujets d’observations ou de photos pour qui aime la nature et sa diversité. Pour autant, ce milieu doit être protégé et il est utile de rappeler la nécessité de ne pas quitter les sentiers afin d’éviter le piétinement des plantes, de même qu’il est impératif de tenir les chiens en laisse, compte-tenu des nombreux oiseaux qui nichent à même le sol.

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