Open de France de Stand Up Paddle à Cayeux-sur-mer

Ce week-end, Cayeux-sur-Mer et la Baie de Somme accueillait pour la première fois l’un des quatre Open de France de SUP Race, c’est à dire une des compétitions nationale de Stand Up Paddle (SUP). Cayeux rejoint ainsi des sites prestigieux tels que Sainte-Maxime, Besançon et Royan. C’est l’école de voile de Cayeux-sur-Mer, en partenariat avec la Fédération Française de Surf, qui était chargée de cet événement qui constitue une étape qualificative pour les Championnats de France prévus à la fin de l’année.
Le stand up paddle (SUP), aussi appelé paddle, est un sport nautique où l’on se tient debout sur une planche plus longue qu’une planche de surf classique et où l’on se propulse à l’aide d’une pagaie. Le stand up paddle trouve ses origines dans les pratiques des rois polynésiens qui utilisaient de grandes planches pour explorer et commercer. Dans les années 1940-50, le champion de natation hawaïen Duke Kahanamoku et les Beach Boys de Waikiki ont popularisé ce sport pour surveiller les baigneurs. En France, une famille de Perpignan a développé le Gondolys, inspiré de la gondole vénitienne. Dans les années 1990, la pratique a été relancée et depuis, le SUP s’est développé mondialement. En France, il est encadré par la Fédération française de surf depuis 2009.
Les planches de stand up paddle mesurent entre 1.80 m et 4.2 m de long, et ont une largeur comprise entre 45 cm et 80 cm. Il existe deux types de planches : rigides et gonflables. Les planches rigides, similaires aux planches de surf, offrent une meilleure glisse et sont préférées pour le surf et les compétitions. Les planches gonflables, fabriquées avec un matériau appelé Drop stitch, deviennent rigides sous pression et sont pratiques pour le transport et le stockage.
La météo en Baie de Somme a un peu chamboulé la compétition initialement prévue sur la plage de Cayeux. Le vent fort et la houle ont focé les organisateurs à revoir le déroulement des épreuves mais la compétition a néanmoins pu se tenir. Pour ma part, je n’ai pu assister qu’à la course entre le Hourdel et Saint-Valery-sur-Somme, l’occasion de réaliser des images un peu inhabituelles pour moi. Le départ a eu lieu depuis le port du Hourdel et j’ai pu suivre quelques temps les coureurs en mer grâce au drone. L’arrivée se faisait ensuite au Cap Hornu, après avoir été jusqu’au port de Saint-Valery. Le final à contre-courant à cause de la marée montante et avec un fort vent de face aura marqué les participants ! Bravo à eux pour leur volonté et leur effort !
Le Marathon d’attelages à Berck-sur-mer

Ce week-end c’était le « Marathon d’attelages » à Berck-sur-mer, qu’on appelle aussi le « Marathon des sables », organisé par l’association Berck Attelages. C’est un beau spectacle qui se déroule sur la plage après une parade dans les rues de la ville. Pas moins d’une trentaine d’attelages se réunissent et chacun doit réaliser le parcours en un temps donné, en fonction de sa catégorie. On trouve ainsi aussi bien de tout petits Shetland que des Henson, des Boulonnais et autres lourds chevaux de trait. Les attelages sont constitués de 1, 2,3 ou 4 chevaux.
Le parcours est constiué d’une boucle de plusieurs kilomètres dans le sable avec des obstacles aménagés afin de créer bosses et flaques pour faire le spectacle. Cette année la météo était particulièrement favorable avec un beau soleil et un petit vent soutenu qui permettait d’avoir les voiles des kitesurfs en arrière plan des attelages face à la mer. Les obstacles permettent de se placer à différents endroits pour saisir en image le sable qui vole sous les sabots, les gerbes d’éclaboussures et la noblesse des attitudes des chevaux. C’est aussi l’occasion de faire quelques photos de la complicité des meneurs et de leurs animaux, les vétérinaires sont d’ailleurs présents pour vérifier que l’effort demandé aux bêtes et bien supporté. L’ambiance est festive et familiale, faisant de cet événement une sortie idéale pour les amateurs de chevaux et les familles !
D’autres images à voir dans ma photothèque : Catégorie Côte d’Opale /Berck-sur-mer / Marathon d’attelages
Visite au musée du Louvre-Lens

Cela fait longtemps que je voulais y retourner, c’est maintenant chose faite ! L’année dernière, le musée du Louvre–Lens a complètement renouvellé sa collection de la grande galerie du temps. J’ai donc décidé d’emmener ma peit famille visiter la nouvelle collection, l’occasion pour moi de renouveller mes images réalisées il y a quelques années.
La visite commence par les extérieurs du musée, mais de façon surprenante le parc est peu entretenu. J’ignore si c’est à dessein ou juste faute de moyens, mais çà surprend un peu d’arriver là, au milieu du béton au sol et des herbes folles. Il y a un petit côté friche industrielle alors qu’on pourrait avoir un beau parc fleuri, c’est assez décevant. De l’autre côté du batiment, j’ai quand même trouvé une entrée un peu plus accueillante avec quelques massifs de fleurs, juste de quoi faire quelques photos.
Arrivé à la caisse, l’hotesse me rapelle que l’entrée est gratuite, et qu’on peut donner ce que l’on veut. C’est vraiment une chance de pouvoir accèder ausssi facilement aux oeuvres ! Du coup, on s’offfre les entrées de l’expo temporaire qui, elles, sont payantes. Cà parle de vêtements et les filles veulent voir !
Et effectivement, l’expo sur les habits des artistes est vraiment belle et intéressante. Les robes de grands couturiers sont présentées, la collection retrace l’évolution de la mode chez les artistes au cours des derniers siècles. Quelques tableaux de maîtres ponctuent aussi la visite, pour notre plus grand plaisir.
Nous passons ensuite à la galerie du temps, le clou du spectacle du musée du Louvre-Lens . Voir ainsi, dans cette salle immense, les sphinx egyptiens ou les tombeaux antiques au milieux des terrils, quelle chance ! La Galerie du Temps au musée du Louvre-Lens propose un parcours chronologique unique, s’étendant sur un espace ouvert de 3000 m². Ce parcours permet aux visiteurs de naviguer librement à travers plus de 5000 ans d’histoire de l’art et des humanités. La galerie commence avec les premières civilisations et se poursuit jusqu’à l’époque contemporaine. Cette disposition chronologique offre une perspective continue et cohérente de l’évolution artistique et culturelle à travers les âges.
La Galerie du Temps accueille plus de 250 chefs-d’œuvre du musée du Louvre. Les œuvres sont disposées dans un ordre chronologique, créant un « fleuve du temps » qui relie les différentes périodes et civilisations. Ce concept de « fleuve du temps » permet aux visiteurs de suivre la progression de l’art et de l’histoire de manière intuitive.
Avec les antiquités, les visiteurs peuvent admirer des oeuves des civilisations égyptiennes, grecques et romaines. La progression se poursuit à travers le Moyen Âge, la Renaissance, et les périodes baroques et classiques, jusqu’aux mouvements artistiques modernes et contemporains. Chaque section de la galerie est conçue pour mettre en valeur les caractéristiques distinctives de chaque période, tout en soulignant les liens et les influences entre elles.
Les œuvres exposées incluent des sculptures, des peintures, des objets d’art et des objets archéologiques, offrant une vue d’ensemble complète de l’évolution artistique et permettant de découvrir et d’apprécier la richesse et la diversité de l’histoire de l’art et des humanités. Une belle visite à faire !
Du côté de la baie d’Authie

Un petit tour en baie d’Authie pour cette série de photos, côté sud avec Fort-Mahon et côté nord à Berck-sur -mer sur la côte d’Opale cette fois. Ici la marée basse dévoile la plage immense ou bien les bancs de sable avec les méandres dessinés par le ruissellement de l’eau. Vu du ciel, le spectacle est magnifique le long de l’Authie et de son cours sinueux, ou encore auprès du cordon de dunes en Picardie MAritime. Et comme chez nous le soleil se couche sur la mer, le crépuscule est souvent un spectacle magnifique dont on a bien du mal à se lasser !
Pour ceux qui ne connaissent pas, la baie d’Authie s’étend entre le Pas-de-Calais et la Somme, et constitue une vaste échancrure d’eau, de sable et de mollières d’environ 2 000 hectares. Moins célèbre que sa voisine, la baie de Somme, elle n’en possède pas moins une beauté singulière, plus discrète, presque secrète. C’est une baie en mouvement, sculptée jour après jour par le souffle du vent et le va-et-vient des marées. Le ciel y est traversé d’ailes : avocettes, courlis, tadornes, tandis que les phoques, fidèles, se reposent sur les bancs de sable à marée basse.
La baie d’Authie, territoire entre mer et terre, est un espace vivant mais aussi fragile, dont la gestion demande une attention constante. Classée en partie en zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), elle fait l’objet de suivis réguliers et de mesures de préservation portées par divers acteurs : Conservatoire du littoral, Parcs naturel régional, communes riveraines et associations locales. L’objectif est d’y concilier la protection des milieux naturels avec les activités humaines – pêche à pied, tourisme,… – en veillant à ne pas rompre l’équilibre subtil de ce paysage.
Le rythme de la baie est donné par les marées, puissantes et déterminantes. Deux fois par jour, la mer s’avance profondément dans l’estuaire, recouvrant les vasières et les bancs de sable avant de se retirer, parfois sur plusieurs kilomètres. Ces mouvements incessants modèlent la géographie du lieu : la mer grignote parfois les dunes, déplace les bancs, redessine le lit du fleuve.
Ault, au pied des falaises picardes

Blotti au pied des majestueuses falaises de la côte picarde, à l’extrémité sud du littoral de la Somme, Ault est une joli petit coin authentique comme on les aime. Ici, les dernières falaises crayeuses de la Manche plongent dans l’océan dans un décor saisissant, sculpté par le vent, l’eau et le temps.
Le village garde les vestiges d’une grandeur passée avec ses maisons de style villas belle époque, aux facades colorées et travaillées, ornées parfois de bow-window. Ault fût d’ailleurs candidat au titre de « plus beau village de France » il y a quelques années. Moins touristique que Mers-les-bains, on sent tout de même que Ault a du mal à entretenir tout ce patrimoine. Mais c’est justement ce côté moins touristique, famillial, que l’on aime.
Une des traditions bien ancrées à Ault, est la pêche à la crevette grise. A marée basse, il n’est pas rare de voir plusieurs dizaines de pêcheurs arriver avec leur grand filet (le haveneau) pour aller attraper les « sauterelles ». Si d’aucuns pratiquent cette pêche avec les moyens du bord, d’autres sont vraiment équipés avec un grand haveneau disposant parfois de roulettes, très large, avec un appui à l’extrêmité du manche pour pousser avec le ventre. Pendant que Monsieur pêche de quoi préparer l’apéro, madame et les enfants sont sur la plage, impatient de voir le butin !
Aujourd’hui, la commune tourne aussi son regard vers l’avenir. Sur la plage, les chars à voile ont fait leur apparition, portés par la brise marine. Cette nouvelle activité, respectueuse de l’environnement, attire les amateurs de sensations douces et offre une manière singulière de découvrir le littoral. Entre sable et écume, ces voiles colorées glissent désormais entre Ault et Cayeux, ajoutant une note dynamique à la quiétude du paysage.
Ault, à sa manière, continue de conjuguer nature, patrimoine et renouveau. Une halte simple, presque secrète, où l’on prend le temps de regarder la mer, et d’écouter le silence des falaises.
Sortie nature en Baie d’Authie avec Julie Barbier, guide nature et photographe animalière

C’est avec grand plaisir que je partage ici la sortie nature avec Julie Barbier en baie d’Authie, réalisée dans le cadre du festival de l’oiseau et de la nature.
Au nord de la Baie de Somme, la Baie d’Authie s’offre comme un condensé de nature sauvage. Moins fréquentée que sa célèbre voisine, elle n’en reste pas moins riche d’une diversité exceptionnelle. Dunes, plage, mollières, pannes humides composent ce paysage que partagent les oiseaux migrateurs, les amphibiens, ou les papillons… A proximité immédiate, ce sont de vastes bancs de sable que les phoques occupent pour se reposer et où l’on peut les observer depuis Berck-sur-mer.
En ce qui nous concerne, c’est à Fort-Mahon, côté baie, que commence notre balade menée par Julie Barbier, guide nature et photographe animalière. Dès les premiers instants, la chance est de notre côté : une cigogne se pose à quelques dizaines de mètres dans une pâture. Julie installe sa longue-vue, prête ses jumelles, et nous offre un temps d’observation paisible et instructif.
Une immersion entre dunes et prairies
Nous serpentons à travers les pannes dunaires, à la recherche des crapauds calamites et des grenouilles vertes, que Julie nous aide à repérer et à écouter. Alors qu’une petite averse s’invite, nous trouvons un abri sous les abriseaux présents en bordure du chemin. Profitant de cette pause, Julie évoque sa passion : la photographie animalière. Elle raconte ses heures d’affût et toute la patience nécessaire pour observer le blaireau, le « petit ours », les moments d’émotions lors des rencontres avec les cerfs et partage avec simplicité les coulisses de son travail. Actuellement, une sélection de ses clichés est exposée en plein air sur les quais de Saint-Valery-sur-Somme, offrant un regard sensible sur la faune picarde.
Une nature qui renaît avec le soleil
Le ciel s’éclaircit. Nous reprenons notre chemin à travers les dunes, où la végétation recommence à verdir. Julie attire notre attention sur les passereaux, dont les chants nous accompagnent, et sur les plantes typiques de ce milieu.
Au sommet d’une dernière montée, nous découvrons un panorama saisissant : la plage s’étire devant nous, baignée d’une lumière magnifique, sous un ciel encore chargé de nuages qui s’éloignent. C’est ici que Julie perpétue une tradition bien à elle : une photo de groupe pour immortaliser ce moment partagé.
L’appel du large et le retour par les mollières
La descente nous mène sur la plage, où nous prenons le temps d’observer quelques spatules blanches, gravelots et autres limicoles, en quête de nourriture ou déjà installés pour la reproduction. Le site est sensible et notre guide est attentive à la protection des espèces qui nichent ici. Au loin un groupe de cavaliers évolue sur la plage, ajoutant une touche de vie dans le paysage minéral. Puis, le retour se fait tranquillement par les mollières, ces prés salés que la mer recouvre parfois, riches en biodiversité.
Une sortie nature entre transmission et observation
Faire une sortie nature en Baie d’Authie avec Julie Barbier, c’est s’offrir un moment hors du temps, entre observation, découverte et sensibilité artistique. Son double regard de guide naturaliste et de photographe animalière apporte une profondeur rare à l’expérience. À chaque pas, la nature dévoile un peu de sa richesse, et l’on repart avec le sentiment d’avoir mieux compris – et respecté – ce territoire discret et précieux.
Pour contacter Julie, réserver une sortie nature, un stage photo, une scéance photo avec votre animal domestique, ou découvrir ses photos, rendez-vous sur son site internet : https://www.jbarbierphoto.com/