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Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières 

En ce moment se déroule à Charleville-Mézières (Ardennes) le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes, un événement incontournable qui attire chaque année des milliers de visiteurs venus du monde entier. J’ai eu la chance d’y assister le temps du premier week-end, et l’expérience mérite d’être partagée.

Au-delà des représentations organisées dans les différentes salles de spectacle de la ville, l’essentiel de cette grande manifestation culturelle et artistique se vit en extérieur. Les rues piétonnes et la splendide Place Ducale deviennent le cœur battant du festival. C’est là que les marionnettistes installent leur théâtre éphémère : une valise ouverte, un drap tendu entre deux murs, et la magie opère. Les passants se laissent rapidement happer par ces petites histoires racontées avec une étonnante maîtrise technique et une grande délicatesse.

Mais le festival ne se limite pas à l’art de la marionnette. Les spectacles de rue s’enchaînent tout au long de la journée, mêlant traditions circassiennes et créations contemporaines : jongleurs, équilibristes, clowns, acrobates mais aussi de gigantesques marionnettes animées par des machineries impressionnantes. Chaque coin de rue peut devenir une scène, chaque instant une surprise.

Qu’il s’agisse de numéros empreints d’humour ou de véritables poèmes visuels, tous ces spectacles ont en commun une énergie communicative. Le public, qu’il soit curieux de passage ou fidèle habitué, retrouve facilement son âme d’enfant en se laissant porter par l’imaginaire.

Le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes fait ainsi de Charleville-Mézières une capitale éphémère de l’art vivant, où se rencontrent cultures, savoir-faire et créativité venus des cinq continents. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les amateurs de spectacles de rue, de poésie et d’émotions partagées.

Un festival international à découvrir absolument

Reconnu comme l’un des plus grands festivals dédiés aux arts de la marionnette, cet événement illustre parfaitement la richesse du spectacle vivant. Charleville-Mézières devient, le temps de quelques jours, un lieu de rencontres artistiques où tradition et innovation se croisent.

Que vous soyez passionné de théâtre de marionnettes, amateur de spectacles de rue ou simplement curieux de découvrir une manifestation culturelle unique en Europe, le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes est une expérience à vivre au moins une fois.

Lever de soleil sur les Tourelles au Crotoy

En cette fin d’août, au petit matin, Le Crotoy s’est offert un spectacle rare et éphémère. Le soleil, à son lever, a trouvé son chemin entre les tours emblématiques de l’hôtel-restaurant Les Tourelles, silhouette incontournable du front de mer. L’espace de quelques instants, la bâtisse s’est transformée en véritable « phare du Crotoy », irradiant de lumière et attirant tous les regards.

À ses côtés, les élégantes villas de la Belle Époque, témoins du passé balnéaire de la station, se sont elles aussi parées des reflets dorés de l’aurore. Leurs façades richement dessinées semblent dialoguer avec la lumière, rappelant le charme unique de cette architecture préservée.

Depuis les airs, le drone révèle toute la poésie du lieu : la plage qui s’étire à perte de vue, rythmée par ses cabines blanches alignées comme des perles, et au-delà, l’immensité de la Baie de Somme. À cette heure matinale, la lumière chaude et rasante enveloppe les paysages d’une douceur particulière, entre ciel, sable et mer.

Ces instants suspendus témoignent de la beauté singulière du Crotoy et de la Baie de Somme, où chaque lever de soleil compose une scène nouvelle, toujours changeante et toujours captivante.

Les chars-à-voile à Ault

La commune d’Ault, sur la côte picarde, est connue pour ses falaises, ses galets et ses paysages marins changeants. Mais elle offre aussi un terrain particulièrement favorable à la pratique du char à voile, une activité qui attire aussi bien les habitants que les visiteurs de passage.

Un cadre naturel propice

À marée basse, la mer se retire largement et laisse apparaître de vastes surfaces de sable compact. C’est sur ce terrain plat, dégagé et sécurisé que le char à voile peut s’exprimer pleinement. Le vent, souvent présent sur ce littoral de la Manche, fournit l’énergie nécessaire pour faire avancer ces engins.

Une activité accessible

Le char à voile a l’avantage d’être rapidement compréhensible. Après quelques consignes de sécurité, les participants apprennent à orienter la voile, diriger le char et contrôler leur vitesse. L’apprentissage est progressif et ne demande pas de condition physique particulière. Enfants, adolescents et adultes peuvent ainsi profiter de cette expérience, sous l’encadrement de moniteurs spécialisés.

Sensations et découverte

La pratique combine la découverte d’un sport de plein air et l’exploration d’un environnement maritime. Glisser sur le sable en silence, sentir la poussée du vent et admirer le panorama des falaises d’Ault donnent à l’activité une dimension à la fois sportive et contemplative. Chaque sortie devient une occasion d’apprécier le littoral sous un angle différent.

Un atout pour le tourisme local

Au fil des années, le char à voile s’est imposé comme une activité emblématique des stations balnéaires picardes. À Ault, il contribue à diversifier l’offre de loisirs et attire aussi bien les familles que les groupes scolaires ou les entreprises en quête d’activités de cohésion. Sa pratique, soumise aux conditions de marée et de météo, permet une fréquentation régulière tout au long de l’année.

Les Spatules blanches en Baie de Somme

C’est un plaisir de l’été que d’aller observer les spatules blanches ((Platalea leucorodia)) au marais du Crotoy, en baie de Somme. En Juillet/Août, on peut y observer des rassemblements importants, plus d’une cinquantaine d’individus certaines années. Elles ne sont pas là en permanence, cela dépend des marées, car si la mer est basse, le garde-manger de la baie est déjà bien fourni. Mais lorsque les spatules choisissent de venir pêcher au marais, c’est un spectacle intéressant, avec qui plus est une bonne proximité pour faire des photos.

Les Spatules pêchent seules ou en groupe, en fouillant l’eau et la vase de leur long bec applati. En effet, ce le bec hypersensible est un outil hautement spécialisé, tapissé de récepteurs mécanosensoriels, qui leur permet de détecter la moindre proie par les vibrations qu’elle crée dans l’eau et qui peut se refermer en moins de 25 ms. C’est cette sensibilité extrême qui rend son mode de nourrissage si efficace dans des milieux turbides, alors que la vue est inutile.

La spatule blanche balaie l’eau de gauche à droite, on parle de mouvement en « essuie-glace », tout en avançant. C’est usant à suivre pour le photographe ! Lorsqu’elle perçoit une proie, la course-poursuite s’engage, et souvent c’est la spatule qui gagne ! Une fois la proie sortie de l’eau, un petit mouvement du cou la propulse dans le gosier où elle est avalée tout rond.

En cette saison, les juvéniles sont aussi bien présents et ils harcèlent les adultes (reconnaissable à leur bec plus large et avec du jaune) pour obtenir de la nourriture. Ils les suivent et les pressent en piallant, çà doit être insupportable ! De guère lasse, l’un ou l’autre des adultes finit par accepter de laisser le jeune enfoncer son bec dans son gosier pour provoquer la régurgitation et nourrir la marmaille !

On peut voir quelques scènes de conflit également, toujours impressionnantes. Si les spatules chassent facilement en groupe, certaines ne supportent pas d’avoir un congénère à proximité et se précipitent sur les intrus pour leur « mordre » les pattes ou leur donner des coups d’ailes pour les chasser. Ca éclabousse !

La Piscine de Roubaix : un musée unique entre art, histoire et patrimoine industriel

Situé au cœur de Roubaix, dans les anciens bains municipaux de la ville, le Musée d’art et d’industrie André Diligent, plus connu sous le nom de La Piscine, est l’un des musées les plus emblématiques des Hauts-de-France. Alliant patrimoine architectural, collections artistiques et mémoire industrielle, il offre une expérience culturelle singulière, qui attire chaque année des milliers de visiteurs.

Un musée installé dans une ancienne piscine Art déco

Inaugurée en 1932, l’ancienne piscine municipale de Roubaix était réputée pour son architecture Art déco, son bassin majestueux et ses mosaïques colorées. Fermée en 1985 pour des raisons de sécurité, elle a été transformée en musée et a rouvert ses portes en 2001, après une remarquable réhabilitation menée par l’architecte Jean-Paul Philippon.

Aujourd’hui, le bassin central a été conservé et mis en valeur, offrant un décor spectaculaire pour l’exposition des collections permanentes. Le jeu de lumière qui traverse la grande verrière crée une atmosphère unique, où art et architecture dialoguent en permanence.

Des collections riches et variées

Le musée présente une riche collection d’arts appliqués et d’arts décoratifs, héritée du passé industriel textile de Roubaix. On y découvre notamment :

  • des tissus et échantillons textiles issus de l’histoire locale,
  • des sculptures du XIXe et XXe siècle,
  • des peintures d’artistes modernes et contemporains,
  • des objets d’art décoratif, céramiques, verreries et mobiliers,
  • sans oublier des expositions temporaires qui mettent régulièrement en lumière des créateurs ou des thématiques en lien avec le design et l’art de vivre.

Un lieu de mémoire et de vie

La Piscine n’est pas seulement un musée : c’est aussi un lieu de mémoire qui rappelle l’importance de l’eau et de l’hygiène dans l’histoire ouvrière de Roubaix. Les visiteurs peuvent encore admirer les cabines de déshabillage restaurées, les mosaïques d’époque et l’architecture d’origine, subtilement intégrées dans le parcours muséal.

De plus, le musée s’est imposé comme un lieu de vie culturelle incontournable, proposant ateliers, conférences et animations pédagogiques, ce qui en fait un espace accessible autant aux passionnés d’art qu’aux familles.

Le Centre Historique Minier de Lewarde : mémoire vivante du bassin minier du Nord

Situé à Lewarde, dans le département du Nord, le Centre Historique Minier est le plus grand musée de la mine en France. Installé sur le site de l’ancienne fosse Delloye, il retrace près de trois siècles d’exploitation charbonnière dans le bassin minier du Nord–Pas-de-Calais, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2012.

Un site patrimonial unique

Le musée s’étend sur plus de 8 hectares, comprenant des bâtiments authentiques, des salles d’exposition, des machines industrielles de grande taille et des galeries souterraines reconstituées. Les visiteurs découvrent ainsi l’architecture industrielle typique des anciens carreaux de mine : bureaux de l’ingénieur, ateliers, bains-douches ou encore lampisterie.

Les machines impressionnantes de l’ère industrielle

L’un des temps forts de la visite est la découverte des machines à vapeur et électriques monumentales qui servaient à extraire le charbon et à assurer le fonctionnement de la fosse. Ces équipements, restaurés et exposés dans leur environnement d’origine, témoignent de la puissance de l’ingénierie industrielle du XIXᵉ et du XXᵉ siècle. Ils offrent une plongée dans la réalité technique et matérielle du travail minier.

Une immersion dans l’univers des mineurs

La visite permet de comprendre le quotidien des « gueules noires » à travers :

  • Les galeries souterraines : reconstituées à l’identique, elles illustrent l’évolution des techniques d’exploitation du charbon.
  • Les expositions permanentes : elles abordent la géologie, l’histoire industrielle, les luttes sociales et la vie des familles minières.
  • Les témoignages audiovisuels : anciens mineurs et familles racontent leurs expériences, donnant une dimension humaine et émotive à la découverte.

Un lieu de mémoire et de culture

Le Centre Historique Minier est aussi un centre de recherche et de transmission. Ses archives, sa bibliothèque et ses expositions temporaires en font un lieu de référence sur l’histoire industrielle et sociale de la région.

Une pause gourmande au restaurant

Après la visite, les visiteurs peuvent prolonger leur expérience au restaurant « Le Briquet », situé au cœur du site. Ce lieu convivial propose des plats simples et généreux, inspirés de la cuisine régionale, parfaits pour une pause déjeuner avant ou après la découverte des galeries et expositions.

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