Month: October 2015

Les phoques de la Baie de Somme

 

Les phoques sont devenus de véritables porte-drapeau du tourisme en Baie de Somme et chacun peut s’en réjouir. Tout le monde veut profiter de son séjour en Baie de Somme pour apercevoir un phoque gris ou un phoque veau-marin et c’est bien légitime. Pour autant, il faut rappeler que ces sympathiques mammifères ont un besoin vital de se reposer sur les bancs de sable afin de synthétiser les vitamines nécessaires à leur survie. Les déranger, c’est les mettre en danger. Il est impératif de garder une distance de 300 m entre eux et vous et de se munir de jumelles ou d’une lunette d’approche pour l’observation. Si vous êtes bien calme, vous aurez peut-être la chance qu’un phoque solitaire vienne vous rendre visite tout près, poussé par sa curiosité naturelle. Mais ce sera son choix et vous ne l’aurez pas perturbé. Et la meilleure façon de les voir reste de s’adresser à un guide nature, qui vous emmènera au bon endroit à la bonne heure, dans le complet respect de ces animaux et de leur mode de vie.

Au milieu du troupeau

 

C’est au retour d’une traversée de la Baie que nous avons eu le plaisir de croiser la route des moutons d’estran venus boire l’eau de la Somme à Saint-Valery. Ça sent un peu le bouc, mais le dépaysement est total et les souvenirs du Larzac affluent très vite… Un fois leur soif étanchée, les moutons de près-salés sont repartis brouter les bonnes plantes halophiles de la baie qui donneront ce goût si particulier à leur viande.

Quelques oiseaux de la Baie de Somme

 

Voici quelques images rapportées d’une sortie photo dans la réserve naturelle de la Baie de Somme. Vous y reconnaîtrez le Tournepierre à collier (ci-dessus), le bécasseau variable (long bec) et le grand gravelot avec son collier noir. Il faisait chaud ce jour là, je crois bien que les oiseaux oiseaux étaient un peu endormis et du coup ils m’ont laissé approcher tout près.

 

Spatule blanche

 

On les observe régulièrement de loin dans la Baie, mais ce n’est pas trop fréquent de pouvoir les voir de près dans le marais du Crotoy. Voici quelques images réalisées au marais du Crotoy, avec cette très jolie spatule occupée à chercher sa nourriture à quelques mètres de moi.

Il suffira d’un Cygne…

 

Le cygne tuberculé est un des oiseaux les plus communs sur nos plans d’eau, en baie de Somme, tellement commun qu’il fait partie du paysage et qu’on finirait presque par l’oublier. Pour autant c’est un oiseau magnifique, gracieux et élégant, aux postures souvent esthétiques et graphiques.

Son nom lui vient de la bosse qu’il a au-dessus du bec, appelé tubercule. Son plumage à l’âge adulte est d’un blanc pur alors qu’il est gris-brun chez les juvéniles la première année. De même, le bec est initialement gris avant de devenir rouge-orange chez l’adulte. Avec un poids de 10 kg environ et une envergure de plus de deux mètres, c’est un des plus gros oiseaux capables de voler. Ses pattes sont courtes et placées à l’arrière du corps, ce qui lui donne une démarche maladroite en se dandinant. Il lui faut une distance de 15 mètres environ pour s’envoler; il prend alors son élan en courant sur l’eau tout en battant des ailes dans une gerbe d’éclaboussures, et exprimant toute sa puissance.  Cet envol laborieux est un spectacle impressionnant, surtout si plusieurs cygnes décollent ensemble ! La toilette est au autre moment fort, quand l’oiseau se redresse et bat des ailes pour les sécher. C’est un comportement assez facile à anticiper car il est généralement précédé d’une série de plongeons.

 

Changement de décor !

 

La technique est approximativement la même, à savoir un studio en extérieur équipé d’une mangeoire, de flashs et d’une barrière infrarouge, mais je suis revenu à un décor plus naturel.Voici donc les hôtes de mon jardin, sur des supports de ma composition.

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