Month: juin 2025

Nouveauté sportive à Ault‑Onival : les chars‑à‑voile débarquent

Un vent de fraîcheur sur la plage

Depuis le printemps 2025, la plage d’Onival (Ault) accueille pour la première fois des sessions de chars‑à‑voile, proposées par le Centre Nautique Sensation Large. Ouvertes à partir de 12 ans et accessibles tant aux débutants qu’aux initiés, les séances durent environ deux heures pour 42 €.

Innovation et sensations

Ce nouveau spot permet aux participants de goûter aux joies de la glisse propulsée par le vent. Les moniteurs diplômés initient le public à la manœuvre, à l’ajustement de la voile et à la lecture du vent – des savoir-faire essentiels pour maîtriser la trajectoire et la vitesse .

Organisation et logistique

  • Point de rendez‑vous : base nautique Éric‑Tabarly, à l’entrée du parking face à la descente de la plage d’Onival
  • Matériel fourni : char‑à‑voile avec garde‑boue, casque, et éventuellement protections. Il est conseillé de venir avec une tenue sportive, des lunettes de soleil ou un masque, des gants et des chaussures fermées.
  • Conditions météo : la météo dicte la tenue des séances – elles peuvent être annulées en cas de vent insuffisant ou excessif. En général, les séances reprennent après la marée basse, sur le sable parfait pour glisser.

Fréquence et disponibilités

Les sessions sont organisées régulièrement du printemps à l’été, notamment entre avril et juillet, à des dates variées (matinées et après‑midis) suivant les horaires de marée. Il est conseillé de consulter l’agenda en ligne pour réserver la session souhaitée .


Cette pratique offre à la fois adrénaline, technicité et plaisir de plein air et c’est une manière ludique et nouvelle de (re)découvrir ce bout de côte picarde.

Les cabines de plage à Cayeux-sur-mer : un patrimoine coloré

Les cabines de plage de Cayeux-sur-Mer sont bien plus que de simples abris pour les baigneurs. Ces petites constructions colorées, alignées le long du rivage, sont devenues emblématiques de la station. Certaines datent de plusieurs décennies, témoignant d’une histoire riche et d’une tradition locale bien ancrée. Elles offrent non seulement un abri contre le vent, mais aussi un charmant décor pour les promeneurs. Leur entretien et leur préservation sont un signe de l’attachement des habitants à leur patrimoine balnéaire. Cet attachement se retrouve dans les noms attribués à chacune de ces cabines, empreints de poésie et d’humour. C’est le long du chemin des planches, avec ces cabines, ses bars de plein air, la plage d’un côté et la ville de l’autre que ce concentre la vie estivale de Cayeux.

Cette année la mairie a dû modifier quelque peu l’installation des cabines, afin de faire cohabiter intelligemment le patrimoine culturel et le patrimoine naturel de la ville. Le cordon de galets est en effet un lieu préservé où le chou-marin, une plante protégée, réussit encore à survivre à l’état sauvage. Une autre richesse de Cayeux ! Certaines cabines ont donc été rapprochées du bord de mer, offrant de nouvelles possibilités photographiques !

À Cayeux-sur-Mer, les couchers de soleil sont un véritable spectacle naturel. D’ailleurs les gens ne s’y trompent pas, et on est toujours surpris de voir le chemin des planches se repeupler soudainement un quart d’heure avant le crépuscule pour assister au plongeon de l’astre dans la mer !

Open de France de Stand Up Paddle à Cayeux-sur-mer

Ce week-end, Cayeux-sur-Mer et la Baie de Somme accueillait pour la première fois l’un des quatre Open de France de SUP Race, c’est à dire une des compétitions nationale de Stand Up Paddle (SUP). Cayeux rejoint ainsi des sites prestigieux tels que Sainte-Maxime, Besançon et Royan. C’est l’école de voile de Cayeux-sur-Mer, en partenariat avec la Fédération Française de Surf, qui était chargée de cet événement qui constitue une étape qualificative pour les Championnats de France prévus à la fin de l’année.

Le stand up paddle (SUP), aussi appelé paddle, est un sport nautique où l’on se tient debout sur une planche plus longue qu’une planche de surf classique et où l’on se propulse à l’aide d’une pagaie. Le stand up paddle trouve ses origines dans les pratiques des rois polynésiens qui utilisaient de grandes planches pour explorer et commercer. Dans les années 1940-50, le champion de natation hawaïen Duke Kahanamoku et les Beach Boys de Waikiki ont popularisé ce sport pour surveiller les baigneurs. En France, une famille de Perpignan a développé le Gondolys, inspiré de la gondole vénitienne. Dans les années 1990, la pratique a été relancée et depuis, le SUP s’est développé mondialement. En France, il est encadré par la Fédération française de surf depuis 2009.

Les planches de stand up paddle mesurent entre 1.80 m et 4.2 m de long, et ont une largeur comprise entre 45 cm et 80 cm. Il existe deux types de planches : rigides et gonflables. Les planches rigides, similaires aux planches de surf, offrent une meilleure glisse et sont préférées pour le surf et les compétitions. Les planches gonflables, fabriquées avec un matériau appelé Drop stitch, deviennent rigides sous pression et sont pratiques pour le transport et le stockage.

La météo en Baie de Somme a un peu chamboulé la compétition initialement prévue sur la plage de Cayeux. Le vent fort et la houle ont focé les organisateurs à revoir le déroulement des épreuves mais la compétition a néanmoins pu se tenir. Pour ma part, je n’ai pu assister qu’à la course entre le Hourdel et Saint-Valery-sur-Somme, l’occasion de réaliser des images un peu inhabituelles pour moi. Le départ a eu lieu depuis le port du Hourdel et j’ai pu suivre quelques temps les coureurs en mer grâce au drone. L’arrivée se faisait ensuite au Cap Hornu, après avoir été jusqu’au port de Saint-Valery. Le final à contre-courant à cause de la marée montante et avec un fort vent de face aura marqué les participants ! Bravo à eux pour leur volonté et leur effort !

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