Nouveauté sportive à Ault‑Onival : les chars‑à‑voile débarquent

Un vent de fraîcheur sur la plage
Depuis le printemps 2025, la plage d’Onival (Ault) accueille pour la première fois des sessions de chars‑à‑voile, proposées par le Centre Nautique Sensation Large. Ouvertes à partir de 12 ans et accessibles tant aux débutants qu’aux initiés, les séances durent environ deux heures pour 42 €.
Innovation et sensations
Ce nouveau spot permet aux participants de goûter aux joies de la glisse propulsée par le vent. Les moniteurs diplômés initient le public à la manœuvre, à l’ajustement de la voile et à la lecture du vent – des savoir-faire essentiels pour maîtriser la trajectoire et la vitesse .
Organisation et logistique
- Point de rendez‑vous : base nautique Éric‑Tabarly, à l’entrée du parking face à la descente de la plage d’Onival
- Matériel fourni : char‑à‑voile avec garde‑boue, casque, et éventuellement protections. Il est conseillé de venir avec une tenue sportive, des lunettes de soleil ou un masque, des gants et des chaussures fermées.
- Conditions météo : la météo dicte la tenue des séances – elles peuvent être annulées en cas de vent insuffisant ou excessif. En général, les séances reprennent après la marée basse, sur le sable parfait pour glisser.
Fréquence et disponibilités
Les sessions sont organisées régulièrement du printemps à l’été, notamment entre avril et juillet, à des dates variées (matinées et après‑midis) suivant les horaires de marée. Il est conseillé de consulter l’agenda en ligne pour réserver la session souhaitée .
Cette pratique offre à la fois adrénaline, technicité et plaisir de plein air et c’est une manière ludique et nouvelle de (re)découvrir ce bout de côte picarde.
Les cabines de plage à Cayeux-sur-mer : un patrimoine coloré

Les cabines de plage de Cayeux-sur-Mer sont bien plus que de simples abris pour les baigneurs. Ces petites constructions colorées, alignées le long du rivage, sont devenues emblématiques de la station. Certaines datent de plusieurs décennies, témoignant d’une histoire riche et d’une tradition locale bien ancrée. Elles offrent non seulement un abri contre le vent, mais aussi un charmant décor pour les promeneurs. Leur entretien et leur préservation sont un signe de l’attachement des habitants à leur patrimoine balnéaire. Cet attachement se retrouve dans les noms attribués à chacune de ces cabines, empreints de poésie et d’humour. C’est le long du chemin des planches, avec ces cabines, ses bars de plein air, la plage d’un côté et la ville de l’autre que ce concentre la vie estivale de Cayeux.
Cette année la mairie a dû modifier quelque peu l’installation des cabines, afin de faire cohabiter intelligemment le patrimoine culturel et le patrimoine naturel de la ville. Le cordon de galets est en effet un lieu préservé où le chou-marin, une plante protégée, réussit encore à survivre à l’état sauvage. Une autre richesse de Cayeux ! Certaines cabines ont donc été rapprochées du bord de mer, offrant de nouvelles possibilités photographiques !
À Cayeux-sur-Mer, les couchers de soleil sont un véritable spectacle naturel. D’ailleurs les gens ne s’y trompent pas, et on est toujours surpris de voir le chemin des planches se repeupler soudainement un quart d’heure avant le crépuscule pour assister au plongeon de l’astre dans la mer !
Open de France de Stand Up Paddle à Cayeux-sur-mer

Ce week-end, Cayeux-sur-Mer et la Baie de Somme accueillait pour la première fois l’un des quatre Open de France de SUP Race, c’est à dire une des compétitions nationale de Stand Up Paddle (SUP). Cayeux rejoint ainsi des sites prestigieux tels que Sainte-Maxime, Besançon et Royan. C’est l’école de voile de Cayeux-sur-Mer, en partenariat avec la Fédération Française de Surf, qui était chargée de cet événement qui constitue une étape qualificative pour les Championnats de France prévus à la fin de l’année.
Le stand up paddle (SUP), aussi appelé paddle, est un sport nautique où l’on se tient debout sur une planche plus longue qu’une planche de surf classique et où l’on se propulse à l’aide d’une pagaie. Le stand up paddle trouve ses origines dans les pratiques des rois polynésiens qui utilisaient de grandes planches pour explorer et commercer. Dans les années 1940-50, le champion de natation hawaïen Duke Kahanamoku et les Beach Boys de Waikiki ont popularisé ce sport pour surveiller les baigneurs. En France, une famille de Perpignan a développé le Gondolys, inspiré de la gondole vénitienne. Dans les années 1990, la pratique a été relancée et depuis, le SUP s’est développé mondialement. En France, il est encadré par la Fédération française de surf depuis 2009.
Les planches de stand up paddle mesurent entre 1.80 m et 4.2 m de long, et ont une largeur comprise entre 45 cm et 80 cm. Il existe deux types de planches : rigides et gonflables. Les planches rigides, similaires aux planches de surf, offrent une meilleure glisse et sont préférées pour le surf et les compétitions. Les planches gonflables, fabriquées avec un matériau appelé Drop stitch, deviennent rigides sous pression et sont pratiques pour le transport et le stockage.
La météo en Baie de Somme a un peu chamboulé la compétition initialement prévue sur la plage de Cayeux. Le vent fort et la houle ont focé les organisateurs à revoir le déroulement des épreuves mais la compétition a néanmoins pu se tenir. Pour ma part, je n’ai pu assister qu’à la course entre le Hourdel et Saint-Valery-sur-Somme, l’occasion de réaliser des images un peu inhabituelles pour moi. Le départ a eu lieu depuis le port du Hourdel et j’ai pu suivre quelques temps les coureurs en mer grâce au drone. L’arrivée se faisait ensuite au Cap Hornu, après avoir été jusqu’au port de Saint-Valery. Le final à contre-courant à cause de la marée montante et avec un fort vent de face aura marqué les participants ! Bravo à eux pour leur volonté et leur effort !
Le Marathon d’attelages à Berck-sur-mer

Ce week-end c’était le « Marathon d’attelages » à Berck-sur-mer, qu’on appelle aussi le « Marathon des sables », organisé par l’association Berck Attelages. C’est un beau spectacle qui se déroule sur la plage après une parade dans les rues de la ville. Pas moins d’une trentaine d’attelages se réunissent et chacun doit réaliser le parcours en un temps donné, en fonction de sa catégorie. On trouve ainsi aussi bien de tout petits Shetland que des Henson, des Boulonnais et autres lourds chevaux de trait. Les attelages sont constitués de 1, 2,3 ou 4 chevaux.
Le parcours est constiué d’une boucle de plusieurs kilomètres dans le sable avec des obstacles aménagés afin de créer bosses et flaques pour faire le spectacle. Cette année la météo était particulièrement favorable avec un beau soleil et un petit vent soutenu qui permettait d’avoir les voiles des kitesurfs en arrière plan des attelages face à la mer. Les obstacles permettent de se placer à différents endroits pour saisir en image le sable qui vole sous les sabots, les gerbes d’éclaboussures et la noblesse des attitudes des chevaux. C’est aussi l’occasion de faire quelques photos de la complicité des meneurs et de leurs animaux, les vétérinaires sont d’ailleurs présents pour vérifier que l’effort demandé aux bêtes et bien supporté. L’ambiance est festive et familiale, faisant de cet événement une sortie idéale pour les amateurs de chevaux et les familles !
D’autres images à voir dans ma photothèque : Catégorie Côte d’Opale /Berck-sur-mer / Marathon d’attelages
Visite au musée du Louvre-Lens

Cela fait longtemps que je voulais y retourner, c’est maintenant chose faite ! L’année dernière, le musée du Louvre–Lens a complètement renouvellé sa collection de la grande galerie du temps. J’ai donc décidé d’emmener ma peit famille visiter la nouvelle collection, l’occasion pour moi de renouveller mes images réalisées il y a quelques années.
La visite commence par les extérieurs du musée, mais de façon surprenante le parc est peu entretenu. J’ignore si c’est à dessein ou juste faute de moyens, mais çà surprend un peu d’arriver là, au milieu du béton au sol et des herbes folles. Il y a un petit côté friche industrielle alors qu’on pourrait avoir un beau parc fleuri, c’est assez décevant. De l’autre côté du batiment, j’ai quand même trouvé une entrée un peu plus accueillante avec quelques massifs de fleurs, juste de quoi faire quelques photos.
Arrivé à la caisse, l’hotesse me rapelle que l’entrée est gratuite, et qu’on peut donner ce que l’on veut. C’est vraiment une chance de pouvoir accèder ausssi facilement aux oeuvres ! Du coup, on s’offfre les entrées de l’expo temporaire qui, elles, sont payantes. Cà parle de vêtements et les filles veulent voir !
Et effectivement, l’expo sur les habits des artistes est vraiment belle et intéressante. Les robes de grands couturiers sont présentées, la collection retrace l’évolution de la mode chez les artistes au cours des derniers siècles. Quelques tableaux de maîtres ponctuent aussi la visite, pour notre plus grand plaisir.
Nous passons ensuite à la galerie du temps, le clou du spectacle du musée du Louvre-Lens . Voir ainsi, dans cette salle immense, les sphinx egyptiens ou les tombeaux antiques au milieux des terrils, quelle chance ! La Galerie du Temps au musée du Louvre-Lens propose un parcours chronologique unique, s’étendant sur un espace ouvert de 3000 m². Ce parcours permet aux visiteurs de naviguer librement à travers plus de 5000 ans d’histoire de l’art et des humanités. La galerie commence avec les premières civilisations et se poursuit jusqu’à l’époque contemporaine. Cette disposition chronologique offre une perspective continue et cohérente de l’évolution artistique et culturelle à travers les âges.
La Galerie du Temps accueille plus de 250 chefs-d’œuvre du musée du Louvre. Les œuvres sont disposées dans un ordre chronologique, créant un « fleuve du temps » qui relie les différentes périodes et civilisations. Ce concept de « fleuve du temps » permet aux visiteurs de suivre la progression de l’art et de l’histoire de manière intuitive.
Avec les antiquités, les visiteurs peuvent admirer des oeuves des civilisations égyptiennes, grecques et romaines. La progression se poursuit à travers le Moyen Âge, la Renaissance, et les périodes baroques et classiques, jusqu’aux mouvements artistiques modernes et contemporains. Chaque section de la galerie est conçue pour mettre en valeur les caractéristiques distinctives de chaque période, tout en soulignant les liens et les influences entre elles.
Les œuvres exposées incluent des sculptures, des peintures, des objets d’art et des objets archéologiques, offrant une vue d’ensemble complète de l’évolution artistique et permettant de découvrir et d’apprécier la richesse et la diversité de l’histoire de l’art et des humanités. Une belle visite à faire !
Du côté de la baie d’Authie

Un petit tour en baie d’Authie pour cette série de photos, côté sud avec Fort-Mahon et côté nord à Berck-sur -mer sur la côte d’Opale cette fois. Ici la marée basse dévoile la plage immense ou bien les bancs de sable avec les méandres dessinés par le ruissellement de l’eau. Vu du ciel, le spectacle est magnifique le long de l’Authie et de son cours sinueux, ou encore auprès du cordon de dunes en Picardie MAritime. Et comme chez nous le soleil se couche sur la mer, le crépuscule est souvent un spectacle magnifique dont on a bien du mal à se lasser !
Pour ceux qui ne connaissent pas, la baie d’Authie s’étend entre le Pas-de-Calais et la Somme, et constitue une vaste échancrure d’eau, de sable et de mollières d’environ 2 000 hectares. Moins célèbre que sa voisine, la baie de Somme, elle n’en possède pas moins une beauté singulière, plus discrète, presque secrète. C’est une baie en mouvement, sculptée jour après jour par le souffle du vent et le va-et-vient des marées. Le ciel y est traversé d’ailes : avocettes, courlis, tadornes, tandis que les phoques, fidèles, se reposent sur les bancs de sable à marée basse.
La baie d’Authie, territoire entre mer et terre, est un espace vivant mais aussi fragile, dont la gestion demande une attention constante. Classée en partie en zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), elle fait l’objet de suivis réguliers et de mesures de préservation portées par divers acteurs : Conservatoire du littoral, Parcs naturel régional, communes riveraines et associations locales. L’objectif est d’y concilier la protection des milieux naturels avec les activités humaines – pêche à pied, tourisme,… – en veillant à ne pas rompre l’équilibre subtil de ce paysage.
Le rythme de la baie est donné par les marées, puissantes et déterminantes. Deux fois par jour, la mer s’avance profondément dans l’estuaire, recouvrant les vasières et les bancs de sable avant de se retirer, parfois sur plusieurs kilomètres. Ces mouvements incessants modèlent la géographie du lieu : la mer grignote parfois les dunes, déplace les bancs, redessine le lit du fleuve.