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Sortie nature en Baie d’Authie avec Julie Barbier, guide nature et photographe animalière

C’est avec grand plaisir que je partage ici la sortie nature avec Julie Barbier en baie d’Authie, réalisée dans le cadre du festival de l’oiseau et de la nature.

Au nord de la Baie de Somme, la Baie d’Authie s’offre comme un condensé de nature sauvage. Moins fréquentée que sa célèbre voisine, elle n’en reste pas moins riche d’une diversité exceptionnelle. Dunes, plage, mollières, pannes humides composent ce paysage que partagent les oiseaux migrateurs, les amphibiens, ou les papillons… A proximité immédiate, ce sont de vastes bancs de sable que les phoques occupent pour se reposer et où l’on peut les observer depuis Berck-sur-mer.

En ce qui nous concerne, c’est à Fort-Mahon, côté baie, que commence notre balade menée par Julie Barbier, guide nature et photographe animalière. Dès les premiers instants, la chance est de notre côté : une cigogne se pose à quelques dizaines de mètres dans une pâture. Julie installe sa longue-vue, prête ses jumelles, et nous offre un temps d’observation paisible et instructif.

Une immersion entre dunes et prairies

Nous serpentons à travers les pannes dunaires, à la recherche des crapauds calamites et des grenouilles vertes, que Julie nous aide à repérer et à écouter. Alors qu’une petite averse s’invite, nous trouvons un abri sous les abriseaux présents en bordure du chemin. Profitant de cette pause, Julie évoque sa passion : la photographie animalière. Elle raconte ses heures d’affût et toute la patience nécessaire pour observer le blaireau, le « petit ours », les moments d’émotions lors des rencontres avec les cerfs et partage avec simplicité les coulisses de son travail. Actuellement, une sélection de ses clichés est exposée en plein air sur les quais de Saint-Valery-sur-Somme, offrant un regard sensible sur la faune picarde.

Une nature qui renaît avec le soleil

Le ciel s’éclaircit. Nous reprenons notre chemin à travers les dunes, où la végétation recommence à verdir. Julie attire notre attention sur les passereaux, dont les chants nous accompagnent, et sur les plantes typiques de ce milieu.

Au sommet d’une dernière montée, nous découvrons un panorama saisissant : la plage s’étire devant nous, baignée d’une lumière magnifique, sous un ciel encore chargé de nuages qui s’éloignent. C’est ici que Julie perpétue une tradition bien à elle : une photo de groupe pour immortaliser ce moment partagé.

L’appel du large et le retour par les mollières

La descente nous mène sur la plage, où nous prenons le temps d’observer quelques spatules blanches, gravelots et autres limicoles, en quête de nourriture ou déjà installés pour la reproduction. Le site est sensible et notre guide est attentive à la protection des espèces qui nichent ici. Au loin un groupe de cavaliers évolue sur la plage, ajoutant une touche de vie dans le paysage minéral. Puis, le retour se fait tranquillement par les mollières, ces prés salés que la mer recouvre parfois, riches en biodiversité.


Une sortie nature entre transmission et observation

Faire une sortie nature en Baie d’Authie avec Julie Barbier, c’est s’offrir un moment hors du temps, entre observation, découverte et sensibilité artistique. Son double regard de guide naturaliste et de photographe animalière apporte une profondeur rare à l’expérience. À chaque pas, la nature dévoile un peu de sa richesse, et l’on repart avec le sentiment d’avoir mieux compris – et respecté – ce territoire discret et précieux.

Pour contacter Julie, réserver une sortie nature, un stage photo, une scéance photo avec votre animal domestique, ou découvrir ses photos, rendez-vous sur son site internet : https://www.jbarbierphoto.com/

Clair de lune en Baie de Somme au Hourdel

La baie de Somme offre chaque jour un spectacle renouvelé, et ce matin, c’est au Hourdel que je me rends pour une session photo. À mon arrivée auprès du célèbre blockhaus penché, le soleil n’est pas encore levé. L’ambiance est particulière, teintée d’une lumière rose qui enveloppe peu à peu le paysage.

Déjà il a fallu gratter la voiture avant de partir, mais ici, il faut faire face en plus à un vent fort et glacial qui balaie la baie. Immédiatement, je regrette d’avoir quitté mon lit chaud et douillet si tôt ! Le froid est mordant, et je suis littéralement frigorifié.

Capturer l’instant malgré le vent

J’hésite à faire voler le drone, d’abord à cause du vent fort qui rend les manouvres de décollage et d’atterrissage assez risquées pour le matériel, mais aussi parce que çà oblige à rester immobile sur un endroit dégagé afin que le signal de commande porte bien. Je me décide quand même et c’est l’occasion d’imortaliser ce clair de lune sur la baie entièrement vidée de son eau par la marée basse. Les reliefs et les graphismes du fond marin se révèlent dans une harmonie de couleurs et de textures, offrant un tableau naturel d’une finesse remarquable.

Quelques minutes encore et les premières lueurs du soleil teintent l’horizon. La beauté du moment contraste avec la température glaciale qui me pousse à ranger mon matériel. Le froid me fait rejoindre mon automobile comme chantait Nougaro !

Une promenade matinale en baie de Somme : entre lumière et nature

La baie de Somme, joyau naturel des Hauts-de-France, dévoile toute sa splendeur aux premières lueurs du jour. Ce matin, la promenade commence au port du Crotoy, alors que le soleil se lève doucement derrière les écluses du bassin de chasse. Le ciel se pare de teintes roses et orangées, projetant leurs reflets chatoyants sur l’eau calme. Les voiliers arrimés au ponton offrent un cadre idéal pour capturer de beaux clichés, et l’un des rares chalutiers encore présents ajoute une touche d’authenticité, rappelant l’histoire maritime du Crotoy.

Le spectacle du lever de soleil attire d’autres amoureux de la nature et un couple de lève-tôt profite du moment près de moi. La lumière dorée vient baigner les façades et les pierres de la jetée, et les couleurs vives es habitations et des bateaux se saturent, sublimant le paysage.

Prendre de la hauteur sur la baie de Somme

Je prends le drone pour capter en image l’immensité du payage autour de moi, je capte l’immensité de la baie, révélant les mollières et les bancs de sable laissés à nu par la marée basse. La lumière rasante accentue les reliefs des rieux et des touffes de spartine, formant un tableau naturel saisissant. J’en profite aussi pour faire quelques images des « arbres » de la baie, ces dessins au sol formés par les rieux et leurs nombreuses ramifications.

Rencontre avec la faune du marais du Crotoy

La promenade se poursuit vers le marais du Crotoy, où une grande aigrette s’envole gracieusement. Son plumage nuptial, d’un blanc immaculé, capte la lumière matinale et offre une scène majestueuse. Plus discrète, une aigrette garzette se livre à une partie de pêche, avalant prestement les petits poissons qu’elle capture avec adresse.

Cap vers Le Hourdel et rencontre avec les phoques

Je reprends la voiture pour rejoindre Le Hourdel, un autre site emblématique de la baie de Somme. Dès mon arrivée, je suis accueilli par deux phoques se reposant sur un banc de sable à l’entrée du port. C’est une première pour moi de les observer d’aussi près à cet endroit. Leur curiosité semble réciproque, un échange silencieux s’installe entre nous. Cette fois, ce sont trois gendarmes qui nous rejoignent et oublient un peu la surveillance des migrants pour partager ce petit moment de nature…

Un peu plus loin, un phoque gris, plus imposant, vient pointer son museau près de la rive, ajoutant une note de magie à cette matinée déjà riche en émotions.

Mais déjà la lumière commence à devenir dure, il est temps de rentrer trier les photos. Il y a des jours comme çà où la baie est vraiment généreuse !

Le Trophée Didier Gervais : une belle compétition de chars-à-voile

Cette compétition est un rendez-vous incontournable pour les passionnés de char à voile, honorant la mémoire d’un constructeur et pilote exceptionnel tout en offrant un spectacle sportif de haut niveau sur la plages Sainte-Cécile près de Camiers, dans le Pas-de-Calais.

Le Trophée Didier Gervais est une course de char à voile qui se déroule chaque année. Cet événement réunit des pilotes expérimentés et cette année les conditions étaient vraiment favorables, avec un vent relativement régulier et un beau soleil.

Déroulement de la compétition

Les chars à voile engagés dans cette compétition se répartissent en plusieurs catégories, notamment les classes 2&3 et les classes 5, qui se distinguent par leurs caractéristiques techniques et leurs performances.

  • Classe 3 : Ces chars sont plus grands et plus puissants, équipés d’une voile de grande surface permettant d’atteindre des vitesses élevées. Ils sont conçus pour la vitesse et la performance sur de longues distances.
  • Classe 5 : Plus petits et maniables, ces chars sont souvent utilisés pour l’initiation et la compétition sur des circuits plus techniques. Leur voile est plus réduite, offrant un bon compromis entre vitesse et contrôle.

La journée a été marquée par quatre manches pour les chars à voile de classe 2 et classe 3, ainsi que quatre manches pour la classe 5. Quelques coude à coude entre les pilotes ont ajouté de l’intensité aux courses, mettant en avant la maîtrise technique et la stratégie des participants.

Un cadre propice aux images dynamiques

Les conditions météorologiques et le tracé de la plage ont permis d’obtenir des images intéressantes, notamment grâce aux trous d’eau sur le parcours générant des éclaboussures spectaculaires lorsque les chars-à-voile passent dedans.

Les photographes ont également pu profiter des bouchots recouverts de filets colorés et des bateaux en arrière-plan, offrant une jolie harmonie avec les chars en mouvement. Pour ceux souhaitant s’exercer aux filés photographiques, la vitesse des véhicules et la lumière naturelle du jour ont constitué des éléments favorables.

Retrouvez toutes les images dans ma galerie !

Les grandes marées en Baie de Somme : un spectacle naturel

Ce week-end, les grandes marées ont une fois de plus transformé le paysage de la Baie de Somme, offrant un spectacle aussi éphémère que spectaculaire. Avec des coefficients pouvant de 111, l’eau monte rapidement, recouvrant les mollières et modifiant le visage de ce territoire unique.

Le Crotoy, presque une île

Lors des marées exceptionnelles, Le Crotoy retrouve presque une apparence insulaire. L’eau entoure une bonne partie de la ville, nous rapelant qu’elle fut autrefois une île . Vu du ciel, les images capturées par drone révèlent un paysage où les immenses étendues de sable ont disparu. Cette transformation temporaire rappelle le passé maritime du Crotoy, jadis port de commerce et de pêche florissant. Les grandes marées sont d’ailleurs l’occasion de voir ce port rempli d’eau, avec les bateau bien plus hauts et phoches du quai. Il y a encore quelques années, le bassin de chasse était lui aussi rempli, mais avec les travaux récents et l’ensablement, ce n’est plus le cas.

Le Cap Hornu sous les eaux

Plus au sud, le Cap Hornu voit ses vastes mollières peu à peu submergées. L’eau recouvre les prés salés et inonde les mares des huttes de chasse. Quelques rongeurs remontent en catastrophe vers les digues en attendant de pouvoir revenir occuper leur terriers innondés. Vu du ciel, les teintes de bleu, vert, brun et or se mêlent, créant des jeux de lumière découpés par les rieux, ces fins chenaux qui dessinent des arabesques naturelles dans les mollières.

Le Hourdel et son port à flot

Au port du Hourdel, les grandes marées redonnent vie à tous les bateaux. Même le vieux chalutier en fin de vie semble renaître, bercés par les vagues. L’estran se retrouve entièrement recouvert, transformant ce lieu habituellement en une vaste étendue aquatique où les courrants charrient les herbes et la terre, formant ici et là quelques tourbillons.

L’érosion du cordon de galets

Enfin, le cordon de galets qui protège la baie s’affine pour ne laisser émerger que les hauteurs du cordon de galets, retrouvant pour l’occasion une taille de guèpe sans ses mollières.

Les grandes marées en Baie de Somme ne sont pas qu’un événement spectaculaire ; elles sont aussi un rappel de la force des éléments et de l’évolution continue du littoral. Il n’est qu’à voir l’énergie du flot montant qui incline si fortement les balises de navigation et crée des remous puissants dans lesquels les phoques du Hourdel viennent pêcher. Ce paysage en tranformation offre aux observateurs une vision à la fois poétique et brute de la nature en mouvement.

Les Promenades Hivernales à Quend-Plage : Un Instant de Sérénité Unique

Se promener à Quend-Plage en hiver est une expérience inoubliable, idéale pour les amateurs de nature et de tranquillité. Cette charmante station balnéaire de la côte picarde, située entre Fort-Mahon et la Baie de Somme, offre un cadre exceptionnel où la nature reprend ses droits. Loin de l’agitation estivale, la plage déserte dévoile son caractère sauvage et apaisant.

En longeant le sommet des dunes de Quend, le sable fin crisse sous vos pas, et la vue panoramique sur la mer et les paysages environnants est tout simplement époustouflante. En fin d’après-midi, la lumière hivernale baigne la plage d’une douce teinte dorée, idéale pour des photos mémorables. Cette ambiance unique transforme chaque promenade en un moment de détente privilégié.

La marée basse révèle les fameux bouchots, ces pieux destinés à l’élevage des moules. En déambulant entre ces structures typiques, on observe les ombres qui s’étirent sur le sable humide, créant un spectacle visuel captivant. Cet environnement authentique est parfait pour les passionnés de photographie ou simplement pour ceux qui cherchent un lieu pour se ressourcer.

En hiver, Quend-Plage devient aussi le théâtre des amateurs de char à voile. Ces engins, glissant à vive allure sur le sable compacté par le vent, offrent un joli spectacle. Observer les voiles colorées danser au gré du vent, ajoute une touche de dynamisme et de poési à la sérénité ambiante. C’est une activité emblématique de la région qui ravit aussi bien les spectateurs que les pratiquants.

Pour les amateurs de prises de vues aériennes, Quend-Plage vue du ciel est tout simplement à couper le souffle. Grâce à un drone, les vastes étendues de sable, les bouchots alignés et les dunes ondulantes se dévoilent sous un angle spectaculaire. Les couleurs changeantes de l’eau et les ombres projetées par le soleil en hiver créent des tableaux naturels saisissants. Le drone est vraiment idéal pour capturer toute la beauté de ce littoral préservé.

Loin des foules, Quend-Plage en hiver invite à une véritable reconnexion avec la nature dans les paysages préservés de la côte picarde.

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