Vallée de la Somme

La Collégiale Saint-Vulfran d’Abbeville : Un Joyau du Gothique Flamboyant

La Collégiale Saint-Vulfran d’Abbeville est un chef-d’œuvre de l’architecture gothique flamboyante, édifiée entre le XVe et le XVIIe siècle. Située au cœur de la ville, elle impressionne par sa façade sculptée et ses proportions majestueuses. Son édification, commencée en 1488, a été interrompue à plusieurs reprises par des conflits et des difficultés financières, ce qui explique certaines disparités stylistiques.

L’Architecture Intérieure : Élévation et Lumière

À l’intérieur, la collégiale se distingue par la verticalité de ses structures et la luminosité qui traverse ses immenses verrières. La nef, d’une hauteur imposante, est soutenue par de puissants piliers élancés, reliés par des arcs brisés. Le chœur, profond et éclairé, crée une perspective qui accentue la sensation d’espace et de recueillement.

Les voûtes sur croisées d’ogives, typiques du style gothique, apportent à l’édifice une légèreté architecturale remarquable. Les clés de voûte sculptées témoignent du savoir-faire des artisans de l’époque.

Un Décor Sculpté d’une Grande Richesse

La Collégiale Saint-Vulfran abrite un ensemble sculptural exceptionnel. Les chapiteaux des colonnes et les bas-reliefs présentent des motifs travaillés avec soin, représentant des scènes bibliques et des ornements variés.

Les stalles du chœur, en bois sculpté, sont un autre témoignage du talent des artisans du Moyen Âge. Leur ornementation foisonnante mêle diverses figures et motifs décoratifs dans un style caractéristique de la fin du gothique.

Les Perspectives et L’Organisation de l’Espace

L’agencement de l’intérieur de l’église repose sur un équilibre entre hauteur et profondeur. Les travées régulières et l’ordonnancement des piliers structurent l’espace en une succession de volumes qui guident le regard vers l’abside. L’effet de perspective est renforcé par la lumière filtrant à travers les vitraux, qui éclaire progressivement l’édifice et met en valeur ses détails architecturaux.

Avec son décor sculpté, son élévation majestueuse et ses jeux de lumière, la Collégiale Saint-Vulfran demeure un témoignage remarquable du génie architectural gothique.

Un Lieu Propice à la Photographie

Grâce à la richesse de son décor et à la diversité des jeux de lumière, la Collégiale Saint-Vulfran constitue un lieu idéal pour la photographie. Que ce soit pour capturer la hauteur des voûtes, les détails sculptés ou les reflets colorés des vitraux, chaque angle offre une nouvelle perspective artistique. L’harmonie des volumes et la finesse des ornements permettent aux amateurs comme aux professionnels de trouver une multitude d’opportunités créatives.

Basse vallée de la Somme

Une petite série de photos réalisées un matin au dessus des marais de la basse vallée de la Somme, à proximité de Noyelles-sur-mer. En ces petits matins d’avril, la brume s’étends sur les pâtures en de longues écharpes colorées par le soleil… Les nuages créent un jeu d’ombres et de lumières avec de forts contrastes du plus bel effet et les effets mirroir sur l’eau sont superbes…

Vol au dessus des marais de la Somme

Une sortie photo pour aller réaliser quelques images aériennes de la zone des marais de la Somme entre Long et Longpré-les-Corps-Saints. Le secteur de la maison des marais est particulièrement photogénique vu du ciel. Au petit matin, lorsque que le soleil s’élève dans le ciel et vient illuminer de fond de la vallée où serpente la Somme, c’est tout un camaïeu de verts et de bleus qui se révèle ainsi. Cet écrin est entouré de cultures aux teintes chaudes sur les flans de la vallée qui le mettent particulièrement en valeur.

A deux pas de la Maison des marais, c’est tout une troupe de cygnes tuberculés qui évolue lentement au milieu des nénuphars et des roseaux. C’est plutôt le royaume des lignes courbes, ici, et le drone révèle tout le graphisme des marais et de ces paysages morcelés où les bandes boisées séparent les étangs.

Les marais de la Somme vus du ciel

Les images ci-dessous ont été réalisées dans les marais de la Somme, plus précisément la basse vallée de la Somme. Il s’agit des marais de Mareuil-Caubert et de Longpré-les-Corps-Saints, photographiés depuis les hauteurs au petit matin avec un drone. Les étangs et les bandes de terre qui permettent de circuler dans le marais s’étendent à perte de vue le long du fleuve. Ici aussi la chasse est omniprésente, malheureusement, comme en témoignent les nombreuses huttes… La vue du ciel permet néanmoins d’admirer ces camaïeux de verts dans la lumière dorée du matin, et de survoler quelques bancs de brume du plus bel effet.

Matins brumeux en Baie de Somme

Le canal de la Somme en Baie de Somme par un petit matin brumeux

Voici une série de photographies réalisées par de froides matinées de printemps en baie de Somme. Il s’agit des renclôtures, ces polders qui s’étendent de l’autre côté de la digue de la route panoramique, entre Pinchefalise et Noyelles-sur-mer. Les vues aériennes sont réalisées avec le drone. Prendre ainsi un peu de hauteur permet de passer au dessus de la couche de brume et de brouillard. On découvre alors les pâtures recouvertes de coton, la brume ondulant et épaississant au grès du vent et du soleil qui réchauffe peu à peu les sols et l’atmosphère. Ce sont des paysages oniriques qui diffèrent totalement de la perception habituelle que l’on peut avoir de cet environnement.

La nidification des cigognes en baie de Somme

Nidification des cigognes en baie de Somme

Voici les images réalisées lors de quelques séances d’affût près d’un nid de cigognes blanches (Ciconia ciconia – White Stork) bien accessible en bord de route, en basse vallée de la Somme, tout près de la baie de Somme. Un petit coin bien agréable car la petite route de campagne est peu fréquentée et on y est seul avec le gazouillis des oiseaux la plupart du temps. Il y a beaucoup d’attente car les oiseaux peuvent s’absenter longtemps ou bien rester quasi immobiles à sommeiller sur le nid de longs moments… Heureusement, il y a d’autres nids plus loin, trop éloignés pour les photos, mais qui permettent quand même l’observation.

Voir revenir une cigogne avec de quoi rajouter un étage au nid est la récompense de ces moments d’attente ! La construction des nids se poursuit d’année en année et ils peuvent faire 200 à 300 kg (voire beaucoup plus et finissent par s’écrouler). Madame (?) montre son contentement par des claquements de bec, la tête en arrière, et chacun y va de sa patte pour arranger les branches ou les boulettes de terre ainsi rapportées.

Il y a un peu de concurrence, j’ai pu voir ainsi un autre individu, soit en quête d’un nid, soit un mâle surnuméraire en quête d’une femelle, tenter d’aponter sur le nid occupé par « mon » couple et se faire violemment chasser !

Avec un peu de chance, on retrouve les cigognes dans les champs et pâtures avoisinantes. J’en ai ainsi observé 6 dans un champ destiné à la culture des pommes de terre, qui exploraient les sillons fraîchement creusés, parfois en ne laissant voir que leur tête…

Lors de mon dernier passage, la couvaison avait débuté, j’ai préféré ne pas risquer de déranger. Rendez-vous d’ici quelques semaines pour voir si les jeunes sont présents !

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