Images de la baie de Somme

Voici une série de photos réalisées sur plusieurs sorties en baie de Somme et même à Quend-Plage. Elles illustrent le plaisir de parcourir les grands espaces lorsque la marée basse découvre les bancs de sable. Il y a également quelques vues d’une rencontre avec un chalutier qui attendait la marée..
Dans les brumes de la baie de Somme

Voici une petite série de photographies réalisées en Juillet en Baie de Somme, alors que la brume tardait à se dissiper au petit matin. Ce sont tout d’abord un voilier qui profite de la marée haute pour quitter le port de Saint-Valery alors que perce le soleil. Et lorsque le ciel rosit, ce sont les barques stationnées au Cap Hornu, face au Crotoy, qui dévoilent leur charme suranné. En longeant les renclôtures, ce sont les montgolfières qui croisent ma route… Elles émergent peu à peu du brouillard dense pour survoler les mares et les étangs qui parsèment cette zone… Je longe ensuite la voie ferrée du petit train à vapeur de la baie de Somme. Les rails qui disparaissent dans la brume sont une invitation au voyage et au mystère… Alors que la brume commence à s’effilocher, les oiseaux sur le plan d’eau s’eveillent et l’activité matinale reprend… Envols, atterrissages, toilette, une cane est déjà occupée à nourrir une floppée de canetons… Un matin tranquille et serein.
Visite aux phoques à Berck-sur-mer

C’est mon petit pèlerinage annuel de Septembre-Octobre… Je vais rendre visite aux phoques à Berck-sur mer au petit matin lorsque la marée est basse. Les veaux-marins sont bien présents à cette époque et il y a un peu d’animation chez les phoques gris qui jouent entre eux, notamment pour préparer la saison des amours. C’est toujours le même plaisir de les voir ainsi se dorer la pilule aux premiers rayons de soleil et se tortiller paresseusement. quand au phoques gris qui se bousculent, se grimpent dessus, ses provoquent dans les éclaboussures et les cris rauques, c’est fascinant !
C’est une expérience que j’ai eu le plaisir de voir publiée dans le magazine Nat’Images n°70 cet automne, avec la couverture en prime, et un article que vous pouvez retrouver ici.

Fêtes de la vapeur en Baie de Somme

On les entend siffler régulièrement, on voit leur panache de fumée au loin, on les croise au passage à niveau ou lorsqu’ils entrent en gare, les petits trains à vapeur font partie intégrante de la vie de la baie de Somme. En 50 ans, les trains à vapeur touristiques sont devenus une véritable institution portée par l’association du Chemin de fer de la Baie de Somme (CFBS) [1]. L’association restaure du matériel ferroviaire et entretient la mémoire du réseau des bains de mer inauguré en 1887. L’association regroupe de nombreux passionnés qui connaissent sur le bout des doigts les différents écartement de voies, les modèles de locomotives et de wagons, etc… Il sauront aussi vous raconter comment le développement du train a modelé les paysages, notamment en endiguant le fond de baie et en participant ainsi involontairement à l’ensablement de celle-ci. L’histoire de ce train est également intimement liée à l’histoire du développement économique de la région, avec le transport des galets et des coques, des betteraves, de la chicorée, ou encore du bois de la forêt de Crécy… C’est en 1957 que les dernières locomotives à vapeur sont définitivement réformées. Le site internet de l’association détaille toute cette page de l’histoire locale.
Aujourd’hui le CFBS emploie une vingtaine de salariés permanents et transporte jusqu’à 200 000 visiteurs par an, ce qui en fait un des tout premiers chemin de fer touristique européen. L’association organise régulièrement la Fête de la Vapeur, une grande manifestation sur tout un week-end. D’autres trains à vapeur sont invités à venir partager les voies dde la baie de Somme et d’anciens véhicules tels que bus, tracteurs, machines-outils à vapeur sont en démonstration. Les photographes sont nombreux pour l’occasion à venir se poster le long des voies ou dans les gares !
Pour cette édition 2021, la météo n’était pas vraiment de la partie, et il fallait encore faire avec ces fichus masques sur les visages. Pour autant, les quelques éclaircies ont permit de capter de belles lumières, et c’est l’occasion pour les photographes de se remettre eux-aussi au noirs et blanc, comme à l’époque ! Alors un grand merci aux organisateurs !
[1] Chemin de Fer Touristique Baie de Somme :
Matins brumeux en Baie de Somme

Voici une série de photographies réalisées par de froides matinées de printemps en baie de Somme. Il s’agit des renclôtures, ces polders qui s’étendent de l’autre côté de la digue de la route panoramique, entre Pinchefalise et Noyelles-sur-mer. Les vues aériennes sont réalisées avec le drone. Prendre ainsi un peu de hauteur permet de passer au dessus de la couche de brume et de brouillard. On découvre alors les pâtures recouvertes de coton, la brume ondulant et épaississant au grès du vent et du soleil qui réchauffe peu à peu les sols et l’atmosphère. Ce sont des paysages oniriques qui diffèrent totalement de la perception habituelle que l’on peut avoir de cet environnement.
La nidification des cigognes en baie de Somme

Voici les images réalisées lors de quelques séances d’affût près d’un nid de cigognes blanches (Ciconia ciconia – White Stork) bien accessible en bord de route, en basse vallée de la Somme, tout près de la baie de Somme. Un petit coin bien agréable car la petite route de campagne est peu fréquentée et on y est seul avec le gazouillis des oiseaux la plupart du temps. Il y a beaucoup d’attente car les oiseaux peuvent s’absenter longtemps ou bien rester quasi immobiles à sommeiller sur le nid de longs moments… Heureusement, il y a d’autres nids plus loin, trop éloignés pour les photos, mais qui permettent quand même l’observation.
Voir revenir une cigogne avec de quoi rajouter un étage au nid est la récompense de ces moments d’attente ! La construction des nids se poursuit d’année en année et ils peuvent faire 200 à 300 kg (voire beaucoup plus et finissent par s’écrouler). Madame (?) montre son contentement par des claquements de bec, la tête en arrière, et chacun y va de sa patte pour arranger les branches ou les boulettes de terre ainsi rapportées.
Il y a un peu de concurrence, j’ai pu voir ainsi un autre individu, soit en quête d’un nid, soit un mâle surnuméraire en quête d’une femelle, tenter d’aponter sur le nid occupé par « mon » couple et se faire violemment chasser !
Avec un peu de chance, on retrouve les cigognes dans les champs et pâtures avoisinantes. J’en ai ainsi observé 6 dans un champ destiné à la culture des pommes de terre, qui exploraient les sillons fraîchement creusés, parfois en ne laissant voir que leur tête…
Lors de mon dernier passage, la couvaison avait débuté, j’ai préféré ne pas risquer de déranger. Rendez-vous d’ici quelques semaines pour voir si les jeunes sont présents !