Ault, au pied des falaises picardes

Blotti au pied des majestueuses falaises de la côte picarde, à l’extrémité sud du littoral de la Somme, Ault est une joli petit coin authentique comme on les aime. Ici, les dernières falaises crayeuses de la Manche plongent dans l’océan dans un décor saisissant, sculpté par le vent, l’eau et le temps.
Le village garde les vestiges d’une grandeur passée avec ses maisons de style villas belle époque, aux facades colorées et travaillées, ornées parfois de bow-window. Ault fût d’ailleurs candidat au titre de « plus beau village de France » il y a quelques années. Moins touristique que Mers-les-bains, on sent tout de même que Ault a du mal à entretenir tout ce patrimoine. Mais c’est justement ce côté moins touristique, famillial, que l’on aime.
Une des traditions bien ancrées à Ault, est la pêche à la crevette grise. A marée basse, il n’est pas rare de voir plusieurs dizaines de pêcheurs arriver avec leur grand filet (le haveneau) pour aller attraper les « sauterelles ». Si d’aucuns pratiquent cette pêche avec les moyens du bord, d’autres sont vraiment équipés avec un grand haveneau disposant parfois de roulettes, très large, avec un appui à l’extrêmité du manche pour pousser avec le ventre. Pendant que Monsieur pêche de quoi préparer l’apéro, madame et les enfants sont sur la plage, impatient de voir le butin !
Aujourd’hui, la commune tourne aussi son regard vers l’avenir. Sur la plage, les chars à voile ont fait leur apparition, portés par la brise marine. Cette nouvelle activité, respectueuse de l’environnement, attire les amateurs de sensations douces et offre une manière singulière de découvrir le littoral. Entre sable et écume, ces voiles colorées glissent désormais entre Ault et Cayeux, ajoutant une note dynamique à la quiétude du paysage.
Ault, à sa manière, continue de conjuguer nature, patrimoine et renouveau. Une halte simple, presque secrète, où l’on prend le temps de regarder la mer, et d’écouter le silence des falaises.
Le Trophée Didier Gervais : une belle compétition de chars-à-voile

Cette compétition est un rendez-vous incontournable pour les passionnés de char à voile, honorant la mémoire d’un constructeur et pilote exceptionnel tout en offrant un spectacle sportif de haut niveau sur la plages Sainte-Cécile près de Camiers, dans le Pas-de-Calais.
Le Trophée Didier Gervais est une course de char à voile qui se déroule chaque année. Cet événement réunit des pilotes expérimentés et cette année les conditions étaient vraiment favorables, avec un vent relativement régulier et un beau soleil.
Déroulement de la compétition
Les chars à voile engagés dans cette compétition se répartissent en plusieurs catégories, notamment les classes 2&3 et les classes 5, qui se distinguent par leurs caractéristiques techniques et leurs performances.
- Classe 3 : Ces chars sont plus grands et plus puissants, équipés d’une voile de grande surface permettant d’atteindre des vitesses élevées. Ils sont conçus pour la vitesse et la performance sur de longues distances.
- Classe 5 : Plus petits et maniables, ces chars sont souvent utilisés pour l’initiation et la compétition sur des circuits plus techniques. Leur voile est plus réduite, offrant un bon compromis entre vitesse et contrôle.
La journée a été marquée par quatre manches pour les chars à voile de classe 2 et classe 3, ainsi que quatre manches pour la classe 5. Quelques coude à coude entre les pilotes ont ajouté de l’intensité aux courses, mettant en avant la maîtrise technique et la stratégie des participants.
Un cadre propice aux images dynamiques
Les conditions météorologiques et le tracé de la plage ont permis d’obtenir des images intéressantes, notamment grâce aux trous d’eau sur le parcours générant des éclaboussures spectaculaires lorsque les chars-à-voile passent dedans.
Les photographes ont également pu profiter des bouchots recouverts de filets colorés et des bateaux en arrière-plan, offrant une jolie harmonie avec les chars en mouvement. Pour ceux souhaitant s’exercer aux filés photographiques, la vitesse des véhicules et la lumière naturelle du jour ont constitué des éléments favorables.
Les Promenades Hivernales à Quend-Plage : Un Instant de Sérénité Unique

Se promener à Quend-Plage en hiver est une expérience inoubliable, idéale pour les amateurs de nature et de tranquillité. Cette charmante station balnéaire de la côte picarde, située entre Fort-Mahon et la Baie de Somme, offre un cadre exceptionnel où la nature reprend ses droits. Loin de l’agitation estivale, la plage déserte dévoile son caractère sauvage et apaisant.
En longeant le sommet des dunes de Quend, le sable fin crisse sous vos pas, et la vue panoramique sur la mer et les paysages environnants est tout simplement époustouflante. En fin d’après-midi, la lumière hivernale baigne la plage d’une douce teinte dorée, idéale pour des photos mémorables. Cette ambiance unique transforme chaque promenade en un moment de détente privilégié.
La marée basse révèle les fameux bouchots, ces pieux destinés à l’élevage des moules. En déambulant entre ces structures typiques, on observe les ombres qui s’étirent sur le sable humide, créant un spectacle visuel captivant. Cet environnement authentique est parfait pour les passionnés de photographie ou simplement pour ceux qui cherchent un lieu pour se ressourcer.
En hiver, Quend-Plage devient aussi le théâtre des amateurs de char à voile. Ces engins, glissant à vive allure sur le sable compacté par le vent, offrent un joli spectacle. Observer les voiles colorées danser au gré du vent, ajoute une touche de dynamisme et de poési à la sérénité ambiante. C’est une activité emblématique de la région qui ravit aussi bien les spectateurs que les pratiquants.
Pour les amateurs de prises de vues aériennes, Quend-Plage vue du ciel est tout simplement à couper le souffle. Grâce à un drone, les vastes étendues de sable, les bouchots alignés et les dunes ondulantes se dévoilent sous un angle spectaculaire. Les couleurs changeantes de l’eau et les ombres projetées par le soleil en hiver créent des tableaux naturels saisissants. Le drone est vraiment idéal pour capturer toute la beauté de ce littoral préservé.
Loin des foules, Quend-Plage en hiver invite à une véritable reconnexion avec la nature dans les paysages préservés de la côte picarde.
Les 6h de Berck en chars à voile

Ce Samedi, c’était la compétition annuelle des 6H de Berck sur la plage de Berck-sur-mer. C’est l’une des grandes rencontres de char-à-voile sur la côte d’Opale, un rendez-vous que les amateurs apprécient ! Cette course de chars-à-voile se déroule sur le modèle des 24h du Mans, avec un départ où les compétiteurs s’élancent en courrant pour rejoindre leurs chars-à-voile respectifs et ensuite c’est parti pour 6 h non stop entre 2 marées. Le circuit s’étend sur un bon kilomètre face au front de mer de Berck, avec quelques trous d’eau et des passages de sable plus mou pour le grand plaisir des photographes !
Les pilotes ont quand même droit à quelques arrêts au stand pour se relayer. Et si il faut arrêter avant pour une raison ou une autre, on continue le lendemain, pour tenir les 6H. Le soleil était un peu absent mais un bon petit vent poussait les chars à 50 / 70 km/h, pour des images assez dynamiques parfois…
Quend-Plage : Chars-à-voile et grands espaces

Un petit tour à Quend-Plage pour cette série de photos estivales ! Ce jour là, les chars-à-voile faisaient le spectacle sur la plage profitant d’un vent favorable et leurs voiles et leurs arabesques agrémentaient joliment le paysage. Les plages picardes se prêtent par ailleurs très bien à la photographie par drone avec les immenses paysages qui s’étendent à perte de vue de chaque côté de Quend-Plage et de Fort-Mahon, que ce soit vers la Baie de Somme ou vers la Baie d’Authie. A marée basse, la mer découvre les alignements de bouchots battus par les flots chargés d’écume alors que les bâches encore humides décorent le sol de leurs méandres.
Grand prix de char à voile à Berck-sur-mer

Il faisait un temps magnifique avec juste ce qu’il faut de vent ce week-end pour le Grand Prix de char-à-voile de Berck-sur-mer organisé par l’Eole Club. Plusieurs types de char à voile étaient présents avec des Classe 2, 3, Formule A, et Standart, qui correspondent à des longueurs hors tout, des dimensions d’essieu et des surfaces de voiles variables. Le Classe 2 est le plus grand modèle, et le classe 3 le plus répandu, si j’ai bien compris. Le site de la Fédération Française de Char à voile présente en détail ces différents modèles de char.
La compétition se déroulait sur 2 jours, avec des manches de 25 minutes, en alternant 2 groupes de chars, les classes 2 puis les classes 3 et apparentés. Deux circuits sont proposés, un « court » et un « long » lorsque la marée est au plus bas et permet d’aller plus loin sur la plage découverte. Un calcul savant permet à chaque pilote de se voir attribuer une place sur la ligne de départ. Cette place varie au grés des manches de façon à ce que personne ne soit désavantagé au terme des 5 manches réglementaires.
Lorsque le drapeau rouge s’abat, les pilotes, casqués comme des motards, poussent leur char pour lui faire prendre de la vitesse, et sautent dedans quand la machine est lancée. Le groupe s’étire rapidement et les chars à voile se suivent à la file indienne, avec toutefois quelques dépassements par moment. Les virages sont âprement négociés et les passages dans les bâches et les flaques peuvent être spectaculaires avec les gerbes d’éclaboussures ! C’est graphique et coloré et même si les contraintes de sécurité ne permettent pas de se placer forcement où on voudrait, il y a moyen de faire de belles images ! En voici un aperçu ci-dessous, l’ensemble des photos sont dans ma photothèque.