Noyelles-sur-mer

Vaches Highland Cattle

Voici une petite série de photographies pour lesquelles nos jolies vaches écossaisesréalisées à proximité de Noyelles-sur-mer en baie de Somme . Les Highland Cattle, on bien voulu poser et servir de modèle… J’ai donc pu tirer le portrait de ces belles vaches et de ce magnifique taureau aux longues cornes et aux longs poils. A contre jour ou avec le petit veau qui ressemble à une peluche, ces animaux sont magnifiques ! Ces animaux rustiques sont élevés comme vaches à viande et participent pleinement à l’écopâturage pour maintenir les marais et les renclôtures comme milieu ouvert.

Basse vallée de la Somme

Une petite série de photos réalisées un matin au dessus des marais de la basse vallée de la Somme, à proximité de Noyelles-sur-mer. En ces petits matins d’avril, la brume s’étends sur les pâtures en de longues écharpes colorées par le soleil… Les nuages créent un jeu d’ombres et de lumières avec de forts contrastes du plus bel effet et les effets mirroir sur l’eau sont superbes…

Les roselières de la Baie de Somme

Ce mois d’Avril a été pour moi l’occasion d’explorer les roselières en baie de Somme. Si les toiles d’araignées accrochées aux joncs et couvertes de rosée au petit matin sont très photogéniques, ce sont surtout les oiseaux que je cherchais à écouter et voir. C’est ainsi que j’ai eu la chance de rencontrer par deux fois le gorgebleue à mirroir, ce petit oiseau si discret et si beau. Les phragmites des joncs et les linottes mélodieuses étaient bien présents aussi et assez tolérants à l’approche, pour mon plus grand plaisir. Les locustelles lucinoïde m’ont également bien occupé. Si vous entendez le chant du criquet, mefiez-vous, c’est peut-être elle ! Elle est capable d’émettre ainsi une note continue pendant de longues minutes.

Taureau Highland Cattle

Voici quelques images d’un taureau Highland Cattle noir assez impressionnant amis à qui j’ai eu envie de tirer le portrait. Les vaches écossaises sont de plus en plus présentes dans les marais arrière-litoraux pour pratiquer l’écopâturage. Dans la pâture de Noyelles-sur-mer, c’est tout un troupeau accompagné de hérons garde-boeufs qui broute tranquillement. Je ne me risquerais pas à entrer dans la pâture, mais ce beau gosse semble assez placide et plutôt bienveillant.

Réveil avec les Hensons

Alors que le brouillard matinal de ce mois de Septembre disparait peu à peu, les chevaux Henson émergent de la brume et le troupeau profite des premières lueurs du jour. Nous sommes dans la pâture humide à Noyelles-sur-mer, et tout est encore très calme en ce début de journée. A cette heure la route panoramique est encore peu fréquentée. Les chevaux paissent tranquillement et se déplacent paisiblement entre les bancs de brume qui restent accrochés au sol alors que le ciel rosit. Un sentiment de quiètude règne tout autour de la pâture. Les bruits sont assourdis et c’est magnifique de voir les chevaux évoler ainsi calmement.

Le Cimetière chinois de Nolette

Le cimetière chinois de Nolette est un lieu de mémoire méconnu de la Première Guerre mondiale. Situé à Noyelles-sur-Mer, en baie de Somme, il abrite les tombes de 842 travailleurs civils chinois employés par l’armée britannique pendant le conflit.

Pendant la Première Guerre mondiale, Noyelles abrita en effet une importante base arrière britannique dont un grand camp de coolies (travailleurs immigrés chinois). Ces derniers furent recrutés par l’armée britannique entre 1917 et 1919 dans le cadre du corps de travailleurs chinois (en anglais, Chinese Labour Corps), pour des tâches de manutention à l’arrière du front. Ils étaient affectés à des tâches pénibles et dangereuses, telles que le terrassement de tranchées, le ramassage des soldats morts sur le champ de bataille, le déminage des terrains reconquis, la blanchisserie, les services de santé auprès des malades, en particulier ceux atteints de la grippe espagnole.

Les conditions de vie des travailleurs chinois étaient souvent difficiles. Ils étaient soumis à un régime de travail très dur et étaient souvent mal nourris. De nombreux hommes sont morts d’épuisement, de maladie ou d’accidents.

Le cimetière chinois de Nolette est un lieu de mémoire important qui rend hommage à ces travailleurs qui ont contribué à l’effort de guerre britannique. Il est un symbole de la collaboration entre la Chine et la Grande-Bretagne pendant la Première Guerre mondiale.

Beaucoup des hommes enterrés à Nolette sont morts d’une épidémie de choléra qui a sévi dans le camp, de la grippe espagnole en 1918-1919 ou de la tuberculose, voire tués dans les zones de combat.

Source : Le cimetière chinois de Nolette en Picardie – Yassine Chaïb

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