oiseaux

Les coucous gris en action

Belle rencontre au Hâble d’Ault, en Baie de Somme, avec les coucous gris, manifestement en train de parasiter un nid de Pipits Farlouses. Il semble que les coucous ne forment pas vraiment de couple, et qu’ils s’accouplent avec nombre de partenaires pour maximiser les chances d’avoir des oeufs fécondés. Toutefois, ce soir là, Monsieur bataillait avec les pipits pour faire diversion, tandis que Madame Coucou cherchait leur nid dans l’herbe pour y déposer son oeuf. Tout à leurs occupations, ils ne prêttaient guère d’attention à ma voiture et j’ai pu les approcher et les observer un long moment. Pour autant, je n’ai pas réussi à savoir si ils avaient pu commettre leur forfait…

Naissance des bébés cygnes au marais du Crotoy

Ce matin là en arrivant au marais du Crotoy, en baie de Somme, j’ai eu la chance d’assister à l’éclosion des oeufs du cygne. Voilà plusieurs semaines que la maman couvait à proximité de la piste cyclable. J’étais intrigué par le fait qu’e la maman ‘elle sursautait de temps en temps. Manifestement il se passait quelque chose en dessous…

Je pensais que les petits avaient dû naitre et qu’il était l’heure du petit déjeuner. C’est quand j’ai aperçu le premier petit encore tout mouillé et incapable de tenir sa tête bien longtemps que j’ai compris ce qui se passait. Les autres oeufs avaient commencé à se craqueler et la maman aidait en les bougeant régulièrement. Les petits qui arriavaient avaient besoin d’un temps pour se remettre de leurs efforts mais ensuite on les apercevait bien vigoureux. La maman les placait sous ses ailes au fur et à mesure. Comme tous les bébés, ils dormaient quasiment tous.

Je suis resté 3-4 heures à entre-apercevoir de temps en temps les bébés pour faire les photos… Au total ce sont 4 cygnons qui sont nés ce matin là, le 5ème est arrivé plus tard, le 6ème oeuf n’a pas donné de petit. C’était vraiment une chance incroyable d’être présent à ce moment là et j’ai pu mesurer toute la fragilité des cygnons et voir toutes les attentions que leur prodiguait leur mère…

De quoi mesurer le prix de la vie…

Le Pipit farlouse

Voici le Pipit farlouse (Anthus pratensis), ce petit oiseau au nom si sympathique. Ce joli passereau paye un tribut énorme aux pesticides répandus à tout va par nos chers agriculteurs… Près des deux tiers de ses effectifs ont disparus en 20 ans, c’est l’espèce la plus en déclin de France…

Il est essentiellement insectivore et recherche les zones humides et diversifiées. Autant dire que le modèle agricole et l’artificialisation des sols sont une catastrophe pour cette espèce…

On le rencontre encore au Hâble d’Ault où il niche au sol, malgrè les chiens non tenus en laisse et les prédateurs naturels. Si vous le voyez comme ici avec des insectes plein le bec, c’est qu’il a des petits à nourrir, et c’est une bonne nouvelle !

Le spectacle de la nidification des mouettes en baie de Somme

C’est toujours passionnant d’assister au spectacle de la nidification des mouettes en baie de Somme, notamment au marais du Crotoy. Ici les oiseaux nichent à quelques mètres de la route et l’observation est vraiment facile. Au moment de la nidification, c’est un véritable balai aérien qui se met en place pour apporter les petites branches et les brindilles, l’herbe sèche et la paille, sur les ilôts qui servent de dortoir. Chaque atterissage donne lieux à de multiples chamailleries du fait de la proximité des lieux. Comme leur fadeau rend leur vol maladoit et qu’en plus les mouettes se trompent parfois de nid, il y a des scènes de pugilat très fréquentes. Et ce que l’on ne voit pas sur la photo, ce sont les cris de ces oiseaux, c’est toute une ambiance !

Promenande dans la réserve naturelle de la Baie de Somme

Ce matin là j’avais envie de grands espaces et d’oiseaux, et c’est donc tout naturellement que je me suis dirigé vers la réserve naturelle de la baie de Somme et les plages de la Maye, près du Crotoy. Si les oiseaux sont nombreux là bas dans le lit de la Maye, les approcher est vraiment difficile. Tout est plat, aucune possibilité de se cacher, et il faut vraiment avancer au pas vers les oiseau et guetter le moindre frémissement pour éviter le dérangement et l’envol des oiseaux. Ce jour là, les barges à queues noires étaient très présentes, ainsi que les tadornes de Belon. Quelques spatules pêchaient frénétiquement également. Enfin, j’ai pu voir des Harles Huppés que je n’avais encore jamais vu en vrai, et qui ont eu le bon goût de passer assez près de moi !

Les roselières de la Baie de Somme

Ce mois d’Avril a été pour moi l’occasion d’explorer les roselières en baie de Somme. Si les toiles d’araignées accrochées aux joncs et couvertes de rosée au petit matin sont très photogéniques, ce sont surtout les oiseaux que je cherchais à écouter et voir. C’est ainsi que j’ai eu la chance de rencontrer par deux fois le gorgebleue à mirroir, ce petit oiseau si discret et si beau. Les phragmites des joncs et les linottes mélodieuses étaient bien présents aussi et assez tolérants à l’approche, pour mon plus grand plaisir. Les locustelles lucinoïde m’ont également bien occupé. Si vous entendez le chant du criquet, mefiez-vous, c’est peut-être elle ! Elle est capable d’émettre ainsi une note continue pendant de longues minutes.

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