Baie de Somme

Les pêcheurs à pied, cueilleurs de Salicorne en Baie de Somme

Un Métier de Liberté et d’Endurance

En baie de Somme, la cueillette de la salicorne est une activité traditionnelle exercée par des pêcheurs à pied indépendants. A marée basse, ils partent récolter cette plante sauvage qui pousse en limite des mollières, le plus tôt possible aux heures où elle est bien drue et plus facile à couper. Leur métier, rythmé par les saisons et les marées, leur offre une grande liberté, mais demande aussi beaucoup d’efforts physiques.

Traverser le Chenal

Pour rejoindre les zones de récolte au Hourdel, les pêcheurs doivent traverser le chenal à l’entrée du port. À marée basse, ils passent à pied, tandis qu’à marée plus haute, une barque est nécessaire pour franchir l’eau. Ce passage est une étape incontournable de leur journée de travail.

Un Travail Physique Intense

Récolter la salicorne est exigeant : il faut rester courbé pendant des heures pour couper la plante et remplir de lourds sacs. En saison, beaucoup complètent leur activité en ramassant également des coques. Chaque sac pèse une trentaine de kilos, qu’il faut ramener en se déplaçant sur du sable mou et humide.

Des Vélos Adaptés au Transport

Une fois la récolte terminée, les pêcheurs empilent donc leurs sacs sur des vélos sans selle et les poussent jusqu’au port. Ces vélos sont un moyen de transport pratique et éprouvé. Les pêcheurs à pied sont de plus en plus nombreux à utiliser des vélos électriques, mais leur poids les rend difficiles à charger dans la barque, limitant leur usage.

Ce métier, exercé en toute indépendance et malgrés les contraintes physiques, il offre une autonomie précieuse à ceux qui le pratiquent, aux grand air et loin des contraintes du salariat et des horaires fixes.

Le Cimetière Chinois de Nolette : Un Lieu de Mémoire et de Sérénité

Situé à Noyelles-sur-Mer, près de la baie de Somme, le cimetière chinois de Nolette est un site méconnu mais chargé d’histoire. Il abrite les sépultures de plus de 800 travailleurs chinois venus en France pendant la Première Guerre mondiale pour soutenir l’effort de guerre en effectuant des tâches essentielles à l’arrière du front. Ces hommes, recrutés par l’armée britannique, ont connu des conditions de vie difficiles, et beaucoup ont succombé à la maladie, à l’épuisement ou aux violences du conflit.

Dès l’entrée, l’émotion saisit le visiteur face aux stèles blanches alignées avec rigueur, gravées de caractères chinois et parfois accompagnées de la mention « Fidèle jusqu’à la mort ». L’architecture du lieu, sobre et respectueuse, invite au recueillement, tandis que les pins et cerisiers apportent une atmosphère de sérénité.

Pour les amateurs de photographie, ce site offre de magnifiques jeux de lumière et de contrastes, particulièrement au lever ou au coucher du soleil. L’alternance des tombes immaculées avec la verdure environnante permet de capturer des images empreintes d’histoire et d’émotion. En toutes saisons, la lumière douce de la baie de Somme magnifie ce lieu de mémoire.

Que l’on vienne pour l’histoire ou pour l’esthétique, le cimetière chinois de Nolette est un lieu unique en France, à découvrir avec respect et sensibilité.

Festival des Cerfs-Volants à Cayeux-sur-Mer : Un Week-end Haut en Couleurs

Chaque année, le temps d’un week-end, le ciel de Cayeux-sur-Mer se pare de jolies couleurs à l’occasion du Festival des Cerfs-Volants. Ce rendez-vous familial enchante petits et grands avec ses spectacles aériens originaux, au-dessus du célèbre chemin des planches et de ses cabines de plage colorées.

Sur le cordon de galets, d’immenses pieuvres ondulent dans le vent, tandis que de gros nounours flottent doucement au-dessus des alignements de cabines. Les passionnés de cerfs-volants rivalisent de créativité pour offrir un joli ballet aérien, entre acrobaties, formes insolites et envolées majestueuses. L’atmosphère y est conviviale et propice à la contemplation, au plaisir de capturer des images variées et joyeuses sous un ciel animé.

Au-delà du spectacle visuel, le festival est aussi l’occasion pour les visiteurs de s’initier à l’art du cerf-volant, d’échanger avec les pilotes et de partager un moment de détente face à la Manche. Un rendez-vous idéal pour s’évader en famille et profiter de la magie du vent et des couleurs !

Les coucous gris en action

Belle rencontre au Hâble d’Ault, en Baie de Somme, avec les coucous gris, manifestement en train de parasiter un nid de Pipits Farlouses. Il semble que les coucous ne forment pas vraiment de couple, et qu’ils s’accouplent avec nombre de partenaires pour maximiser les chances d’avoir des oeufs fécondés. Toutefois, ce soir là, Monsieur bataillait avec les pipits pour faire diversion, tandis que Madame Coucou cherchait leur nid dans l’herbe pour y déposer son oeuf. Tout à leurs occupations, ils ne prêttaient guère d’attention à ma voiture et j’ai pu les approcher et les observer un long moment. Pour autant, je n’ai pas réussi à savoir si ils avaient pu commettre leur forfait…

Les ânes de Brighton

Ils étaient beaux comme tout dans leur pâture parsemée de boutons d’or ! Les ânes de Brighton, près de Cayeux-sur-mer, sont très photogéniques je trouve. La scéance photo ne dure pas longtemps car ils sont curieux comme tout et approchent très vite pour venir chercher des caresses, ou des carottes peut-être ? Ce sont en tout cas de bien sympathiques animaux !

Naissance des bébés cygnes au marais du Crotoy

Ce matin là en arrivant au marais du Crotoy, en baie de Somme, j’ai eu la chance d’assister à l’éclosion des oeufs du cygne. Voilà plusieurs semaines que la maman couvait à proximité de la piste cyclable. J’étais intrigué par le fait qu’e la maman ‘elle sursautait de temps en temps. Manifestement il se passait quelque chose en dessous…

Je pensais que les petits avaient dû naitre et qu’il était l’heure du petit déjeuner. C’est quand j’ai aperçu le premier petit encore tout mouillé et incapable de tenir sa tête bien longtemps que j’ai compris ce qui se passait. Les autres oeufs avaient commencé à se craqueler et la maman aidait en les bougeant régulièrement. Les petits qui arriavaient avaient besoin d’un temps pour se remettre de leurs efforts mais ensuite on les apercevait bien vigoureux. La maman les placait sous ses ailes au fur et à mesure. Comme tous les bébés, ils dormaient quasiment tous.

Je suis resté 3-4 heures à entre-apercevoir de temps en temps les bébés pour faire les photos… Au total ce sont 4 cygnons qui sont nés ce matin là, le 5ème est arrivé plus tard, le 6ème oeuf n’a pas donné de petit. C’était vraiment une chance incroyable d’être présent à ce moment là et j’ai pu mesurer toute la fragilité des cygnons et voir toutes les attentions que leur prodiguait leur mère…

De quoi mesurer le prix de la vie…

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